De nombreuses recherches ont déjà démontré les conséquences néfastes de la consommation excessive de viande rouge sur notre santé. Une nouvelle étude vient renforcer ces arguments en mettant en lumière le lien entre la consommation de viande rouge et le risque de développer un diabète de type 2.
Qu’est-ce que le diabète de type 2 ?
Le diabète de type 2 est une maladie chronique qui affecte la manière dont votre corps traite le sucre (glucose) présent dans le sang. Dans ce cas, l’organisme devient résistant à l’insuline, une hormone produite par le pancréas, ce qui entraîne un niveau trop élevé de glucose sanguin. Ce type de diabète est la forme la plus fréquente et touche des millions de personnes dans le monde.
Symptômes du diabète de type 2
Certains signes peuvent indiquer la présence d’un diabète de type 2. Parmi eux :
- Une soif excessive
- Des envies fréquentes d’uriner
- Un appétit accru
- Une perte de poids inexpliquée
- Une fatigue persistante
- Des problèmes de vue
- Une cicatrisation lente
- Des infections fréquentes et persistantes
L’étude sur la consommation de viande rouge et le risque de diabète de type 2
La récente étude en question a été menée par des chercheurs internationaux de renom. Cette dernière s’est intéressée à l’impact de la consommation de viande rouge, notamment celle issue de la viande transformée, sur la santé humaine.
Méthodologie de l’étude
Les experts ont analysé les données relatives aux habitudes alimentaires, ainsi que les dossiers médicaux, de plus de deux millions d’individus âgés de 35 à 70 ans, vivant dans 21 pays différents.
Ce groupe représentait une diversité culturelle, ethnique et socio-économique importante, permettant aux chercheurs de prendre en compte un éventail de facteurs susceptibles d’influencer la survenue du diabète de type 2.
Résultats de l’étude
Il ressort de cette étude que les participants ayant consommé régulièrement des quantités importantes de viande rouge présentaient un risque accru de développer un diabète de type 2.
Plus précisément, on note une augmentation du risque de 177 % chez les personnes consommant 150 grammes ou plus de viande rouge par jour, comparativement à celles qui n’en consommaient pas ou très peu. Pour la viande transformée, comme les saucisses ou le bacon, une consommation quotidienne de 50 grammes suffirait à augmenter ce risque de 74 %.
Explications des résultats
La teneur élevée en gras saturés et en sel de la viande rouge et autres produits carnés pourrait être la cause de cette hausse du risque de diabète de type 2. En effet, ces éléments ont un impact sur la régulation du glucose sanguin et contribuent à l’obésité, un facteur de risque majeur pour le développement de la maladie.
Prévention : comment réduire son risque ?
Il est possible de prendre certaines mesures afin de diminuer ses chances de développer un diabète de type 2. Voici quelques recommandations :
- Limiter sa consommation de viande rouge : on peut privilégier d’autres sources de protéines, comme les légumineuses, les noix et graines, le poisson, la volaille, ainsi que les produits laitiers faibles en gras.
- Maintenir un poids santé et éviter l’excès de graisse abdominale.
- Pratiquer régulièrement une activité physique adaptée à ses capacités et à ses goûts.
- Adopter une alimentation équilibrée, riche en fibres alimentaires (fruits, légumes, céréales complètes), et pauvre en sucre, aliments ultra-transformés et boissons sucrées.
- Contrôler sa tension artérielle, son taux de cholestérol et surveiller sa glycémie.
- S’efforcer de réduire le stress au quotidien et adopter un mode de vie sain.
Adopter une alimentation végétalienne pour prévenir les maladies chroniques
De plus en plus d’études tendent à démontrer que l’alimentation végétalienne, riche en légumes, fruits, noix, graines, légumineuses et céréales complètes, aurait des vertus protectrices contre plusieurs maladies chroniques, dont le diabète de type 2. Les personnes suivant ce type de régime alimentaire consomment essentiellement des aliments riches en nutriments, faibles en graisses saturées et privilégiant les sources de protéines végétales, ce qui leur permet de maintenir un poids santé et de réduire leur risque de développer des troubles métaboliques.
L’étude évoquée ici s’inscrit dans la continuité des travaux démontrant les effets néfastes de la consommation excessive de viande rouge sur la santé publique.
Ce dernier suit également un mouvement global invitant chacun à questionner ses habitudes alimentaires et à considérer les alternatives possibles afin de réduire son impact sur l’environnement et sur sa propre santé.