Quiconque veut préserver le climat ne peut ignorer la lourde empreinte écologique de l’élevage industriel. Cela vaut aussi en Belgique. Dans le cadre d’une étude réalisée pour Greenpeace, des chercheurs de l’Université catholique de Louvain ont calculé qu’avec un cheptel considérablement réduit, on peut tout à fait satisfaire nos besoins alimentaires. Ce revirement permettra une diminution importante des émissions du secteur de l’élevage (jusqu’à -58%) et des impacts sur la biodiversité (jusqu’à -76%) tout en augmentant le bien-être animal.
Les subsides agricoles ne devraient pas aller aux grands élevages industriels et intensifs, mais plutôt servir à soutenir les fermiers qui élèvent leur cheptel de manière écologique ou qui veulent avancer vers la transition, en tenant compte des limites que notre planète peut endurer. Dans ce domaine, concentrons-nous en priorité sur la situation en Europe. Depuis plus de 50 ans, l’Union européenne investit largement dans notre production alimentaire, mais le modèle actuel ne fonctionne pas : ni pour les fermiers, ni pour le climat, ni pour l’environnement.
Les politiciens belges et européens décident MAINTENANT de la politique agricole pour ces 10 prochaines années. Faites-leur savoir ce que vous en pensez !
> Voir le rapport « Etude sur les scénarios d’élevage pour la Belgique en 2050 »
> Voir le résumé de l’étude en français
> Voir le résumé de l’étude en anglais
> Lire notre briefing sur cette étude