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Chronique d’un effondrement annoncé

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Cet article est le premier article d’une série de 3 articles :

Article 1 : Chronique d’un effondrement annoncé

Article 2 : Le véganisme peut-il nous sauver de l’extinction ?

Article 3 : A quoi bon devenir végane si le monde est foutu ?

Mais que fait le monde, mes bons amis ! Les rapports alarmants d’experts s’empilent sur la table de nos décideurs politiques et rien ne bouge. Depuis 10 ans au moins, date de la sortie du documentaire « Une vérité qui dérange », présenté par l’ancien vice-président des Etats-Unis, Al Gore, nous connaissons le défi que nous devons relever collectivement : empêcher un emballement climatique.

Depuis rien ne bouge ou très peu. Le monde est trop absorbé par les soubresauts interminables d’une guerre économique que nous nous livrons au niveau mondial.

Les règles en sont très simples  : il faut toujours produire plus au moindre coût et encourager les populations solvables à consommer et s’endetter toujours plus pour maintenir une croissance dont la courbe ascendante est devenue la nouvelle idole et le seul horizon de nos existences.
Un enfant de 10 ans comprend pourtant qu’une croissance illimitée est impossible sur une planète aux ressources limitées. La logique néolibérale ne prend pas en compte le long terme.

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Elle commande de valoriser les mers, les sols, les sources, les forêts, les animaux ; tout doit devenir l’occasion de créer de la richesse rapidement sans se préoccuper des dégâts collatéraux. Les désirs des hommes sont manipulés par des armées d’experts en marketing.

Un crédo est rabâché interminablement à la radio, à la télé, sur internet  : consomme et tu vivras heureux !

J’ai voyagé en Inde, au Népal, au Pérou, au Laos et dans d’autres pays en voie de développement. J’y ai vu l’incroyable impatience des masses à accéder au niveau de vie des occidentaux. Des milliards d’humains n’aspirent qu’à une chose  : s’enrichir et pouvoir appartenir au petit club de chanceux qui ont accès à la société des loisirs et de la consommation.

Pour les plus pauvres d’entre eux, quoi de plus légitime. Mais nous savons aussi que cette envie « d’avoir » est insatiable. Ceux qui ont une moto veulent une voiture, ceux qui ont un appartement rêvent d’une villa. Après avoir bazardé son coupé sport pour une Porsche Cayenne, Charles-Edouard fantasme sur une piscine.

Nous sommes tous devenus accros, il faut bien se l’avouer et cela n’est pas près de changer car plus de 3 milliards de nouveaux humains vont venir nous rejoindre dans ce délire d’ici 2050.

L’énergie à profusion c’est fini !

Ne l’oublions pas  : le moteur de la croissance, c’est l’énergie ! La production d’énergie primaire dans le monde a plus que doublé entre 1973 et 2012. Le pétrole, le charbon, le gaz naturel comptent à eux seuls pour plus de 80 % de ces ressources.

Les conséquences sont connues, nous émettons trop de gaz à effet de serre et ça modifie le climat de la planète.

D’après le dernier rapport du GIEC (1) de 2014 qui a analysé plus de 20.000 études grâce à la collaboration de 800 chercheurs, nous nous dirigeons vers le scénario le plus cauchemardesque  : une augmentation de la température globale moyenne de 4,8 degrés pour la fin du siècle, ce qui veut dire des augmentations qui peuvent atteindre plus de 8 degrés sur les continents.

Nous sommes face à un dilemme impitoyable  : soit nous laissons 80% des énergies fossiles sous terre pour que l’augmentation des températures ne dépasse pas 2 degrés mais alors notre système économique mondialisé s’effondre et bonjour le chaos ! Soit nous cramons tout ce qu’il y a dans le sol pour encore une ou deux dizaines d’années de croissance supplémentaire mais alors, il faut sérieusement penser à aller coloniser d’autres planètes parce qu’il ne fera guère bon vivre sur notre petit caillou.

Selon James Lovelock, si le taux de Co2 dépasse 500 ppm, la plupart des surfaces émergées de la terre se transformeront en déserts ou en terres arides et seuls quelques millions de personnes pourraient survivre près des pôles. En 2013 nous avons franchi la barre des 400 ppm et ce chiffre augmente actuellement de plus ou moins 2 ppm par année.

De notre point de vue, il est plus probable que nous allons cramer toutes les énergies fossiles, en espérant un miracle technologique bien improbable. En effet, la plupart des experts en thermodynamique considèrent que les hydrocarbures sont irremplaçables si on veut maintenir le niveau de vie auquel nous tenons tant.

D’après eux, les autres sources d’énergie connues aujourd’hui ne peuvent rivaliser de près ou de loin, elles n’ont pas un taux de retour énergétique suffisant (TRE= le ratio d’énergie utilisable acquise à partir d’une source donnée d’énergie, rapportée à la quantité d’énergie dépensée pour obtenir cette énergie). De plus, elles nécessitent souvent l’extraction de minéraux qui vont également commencer à manquer.

On va avoir chaud mais surtout nous allons avoir faim et soif !

Du fait de la croissance démographique, la demande alimentaire mondiale augmentera de 70% d’ici à 2050.

Or les ressources en eau sont déjà fortement entamées par l’irrigation avec de forts impacts sur l’environnement : surexploitation des nappes phréatiques (20 millions de puits en Inde ! La Californie, la Chine sont d’ores et déjà en mauvaise posture), salinisation des sols (20 millions d’hectares affectés), artificialisation des rivières et fragilisation des zones humides, dégradation de la qualité de l’eau. Pour ne rien arranger, le réchauffement climatique devrait exacerber la situation. A noter que 70 % des quantités d’eau utilisées par les humains le sont par le secteur de l’agriculture.

Peu médiatisé mais tout aussi préoccupant, le manque de terres fertiles va aussi nous donner quelques cheveux gris. Le sol n’est qu’une couche de terre infinitésimale à l’échelle du globe. Un épiderme planétaire de 60 centimètres en moyenne. C’est le sol, et non la roche qu’il recouvre, qui fournit aux plantes les nutriments dont elles ont besoin pour vivre et ensuite nourrir l’infini cycle de la vie.

Aujourd’hui sur 5 milliards d’hectares de terres agricoles dans le monde, 3 millions connaissent une dégradation sévère chaque année, et 2 à 5 millions sont perdus par érosion. 80% des terres cultivées sont déjà considérées comme partiellement érodées et 33 % le sont fortement !

Une conséquence immédiate est que nous avons atteint une sorte de plateau de fertilité, ce qui veut dire que malgré les différentes avancées en agronomie et l’apparition de nouvelles technologies, la production agricole mondiale stagne depuis une dizaine d’années. (3)

Les Terriens disparaissent !

Nous ne sommes pas les seuls terriens sur cette boule bleue, les autres espèces peuvent aussi réclamer cette identité commune. Elles appartiennent au même système biologique planétaire, elles ont évolué pendant des millions d’années, elles partagent avec nous de nombreux gènes, par exemple 70% de nos gènes sont identiques à ceux des mouches.

Mais depuis deux siècles et les débuts de l’ère industrielle, nous sommes devenus la seule espèce capable de changer les équilibres des systèmes physiques qui déterminent les conditions de vie sur terre. On utilise le mot « anthropocène » pour caractériser ce moment de l’histoire.

Grâce à la technologie et à la découverte de réserves importantes d’énergies notre pouvoir sur le monde s’est démultiplié formidablement. Malheureusement cette maîtrise nous a donné une fausse idée de ce que nous sommes !

Tels des dieux, nous rêvions de façonner la nature à notre image, nous voulions qu’elle épouse nos désirs et répondent à nos besoins exclusifs sans considération pour nos frères animaux.

Experts de l’adaptation, nous nous sommes multipliés à l’envi, nos semblables se sont emparés de toutes les directions. Aujourd’hui, il ne reste plus guère de terres qui n’aient été colonisées et transformées pour répondre à nos appétits démesurés.

Le résultat se traduit par une extinction massive des espèces d’animaux. Les experts évaluent que ce rythme de disparition est 1000 fois plus élevé qu’en temps normal. Le rapport planète vivante 2014 (4) montre que la Terre a perdu la moitié de ses populations d’espèces sauvages en 40 ans !
Nous occupons trop d’espace !

Selon le WWF, l’empreinte écologique de l’humanité atteignait 18,1 milliards d’hectares globaux en 2010, soit 2,6 hag par personne. Le problème, c’est que cette empreinte mondiale, qui a doublé depuis les années 1960, excède de 50 % la bio capacité de la planète, c’est-à-dire sa faculté à régénérer les ressources naturelles et absorber le CO2, qui elle, s’élevait à 12 milliards de hag (1,7 hag par personne).

Au final, en 2010, l’humanité a utilisé l’équivalent d’une planète et demie pour vivre, et a donc entamé son « capital naturel ».

Ce « dépassement » qui intervient de plus en plus tôt dans l’année – est possible car nous abattons des arbres à un rythme supérieur à celui de leur croissance, nous prélevons plus de poissons dans les océans qu’il n’en naît chaque année, et nous rejetons davantage de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans ne peuvent en absorber.

Conséquence  :

les stocks de ressources s’appauvrissent et les déchets s’accumulent plus vite qu’ils ne peuvent être absorbés ou recyclés, comme en témoigne l’élévation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère.

Ce tableau sombre n’est pas dressé par une dizaine d’illuminés amateurs de théories du complot, il est l’état actuel de notre connaissance sur la transformation de l’environnement. Et pourtant, nous n’avons manifestement pas l’intention de changer quoi que ce soit.

Une frange instruite et marginale tente de nous faire basculer d’une civilisation de « l’avoir » vers une civilisation de « l’être ». Mais force est de constater qu’ils sont bien peu nombreux et qu’il est déjà minuit moins quart.

F.Derzelle
Agrégé en Philosophie des sciences

(1) Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade.

(2) La revanche de Gaïa  : Pourquoi la Terre riposte-t-elle et comment pouvons-nous encore sauver l’humanité ? James Lovelock, spécialiste des sciences de l’atmosphère.

(3) Sciences et Vie  : Hors Série « L’agriculture du futur » p.26

(4) Rapport Planète vivante. Ce rapport bisannuel, réalisé avec la société savante Zoological Society of London et les ONG Global Footprint Network et Water Footprint Network, et présenté à l’Unesco mardi 30 septembre, se fonde sur trois indicateurs. Le premier, l’indice planète vivante (IPV), mesure l’évolution de la biodiversité à partir du suivi de 10 380 populations (groupes d’animaux sur un territoire) appartenant à 3 038 espèces vertébrées de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons.

Conférence de Guillaume Corpard le 28 avril

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Avis à nos amis Belges ! ?❤️ Guillaume Corpard est invité par le magnifique refuge « Le Rêve d’Aby » près de Gembloux en Belgique, pour présenter sa conférence « Animaux, Santé, Alimentation, Planète : Fini l’Âge Bête ! » ?

Une superbe après-midi / soirée au programme :

– 15h00 : ouverture du refuge pour une rencontre avec les animaux
– 17h00 : conférence & dédicaces livre
– 19h00 : dégustation végétale et apéritif en présence des équipes du refuge et d’Happy Earth Now

Tarifs :
Adulte : 18€
Enfant (- 9 ans) : 10€

Ce tarif comprend donc :
– Un verre de bienvenue
– La visite guidée du refuge : nos bénévoles vous présenteront nos protégés et vous raconteront leur histoire (à partir de 15h)
– La conférence de Guillaume Corpard (17h)
– Un buffet apéro organisé par Vegasme, en présence de toute l’équipe de Guillaume Corpard et du Rêve d’Aby

Un bar sera également à votre disposition si vous souhaitez commander d’autres boissons (non comprises dans le tarif).

Des stands d’infos seront présents pour vous présenter le travail des associations Le Rêve d’Aby et Happy Earth Now.

Guillaume Corpard vous offrira également une séance de dédicace de son livre « Un Cri pour la Terre ».

Enfin, l’association Bite Back vous proposera une expérience de réalité virtuelle grâce à leur casque 3D qui vous plongera au cœur d’un élevage.

Rendez-vous ici pour réserver vos places : https://www.weezevent.com/conference-animaux-sante-alimentation-planete-fini-l-age-bete

Attention, réservez vite car les places sont limitées !

Nous nous réjouissons de vous recevoir parmi nous pour cet événement exclusif !

L’équipe du Rêve d’Aby

Adresse :
Le Rêve d’Aby asbl
Chaussée de Namur 440
B-5030 Beuzet (Gembloux)

Pages du refuge :
https://www.facebook.com/lerevedaby/
http://www.lerevedaby.com/

Adresse mail pour information : info@lerevedaby.com

#rêvedaby #animaux #santé #alimentation #planète #guillaumecorpard #happyearthnow #conférence

A quoi bon devenir végane si le monde est foutu ?

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Cet article est le dernier article d’une série de 3 articles :

Article 1 : Chronique d’un effondrement annoncé

Article 2 : Le véganisme peut-il nous sauver de l’extinction ?

Article 3 : A quoi bon devenir végane si le monde est foutu ?

Si vous êtes en train de lire notre dossier sur le prochain effondrement des écosystèmes, vous devez vous dire  : « mais à quoi bon faire des efforts, si tout est foutu ?» Faut-il pour autant abandonner tout espoir et nous précipiter dans une vie de plaisirs afin de vivre le plus intensément possible les dernières années d’abondance ?

À titre personnel, cette fuite en avant ne marche pas, la fête aurait pour moi un mauvais goût. J’essaye de pouvoir me regarder dans un miroir sans me dégoûter et à travers moi, l’entièreté de l’espèce humaine, car mes faiblesses, mes zones d’ombre sont aussi les zones d’ombre, les faiblesses de l’humanité. Pour pouvoir continuer à m’aimer et aimer ce monde menacé, je ne peux accepter ce qui se passe aujourd’hui sans agir. Si je suis en colère contre l’immobilisme du monde et l’égoïsme de mes contemporains ; comment éviter la dépression, si moi-même, je reste là les bras ballants ! À regarder ce à quoi je tiens tellement s’abîmer dans le chaos.

Ne rien faire c’est le chemin le plus sûr vers la détestation de soi, l’auto apitoiement, la rumination mentale. Pour une hygiène de vie en de pareils moments, rien de tel que le militantisme, aucune autre activité ne peut avoir de sens lorsque nos vies côtoient de grands gouffres. Malheur à ceux qui pataugeront demain dans les marais étouffants de l’absurde et de l’inconsistance à l’heure de payer les conséquences de nos actes.

Défendre une autre vision du monde et m’employer à créer un changement intérieur, afin de faire ma part du boulot, c’est ce qui me permet de vivre sans baisser la tête. Alors ami lecteur, être végane, décroissant, défendre notre petit caillou et les espèces qui y vivent, c’est avant tout une nécessité individuelle.

Cependant, une accélération spirituelle n’est pas à exclure ! À l’heure de l’émergence d’une conscience collective mondiale, un évènement marquant peut toujours changer le comportement de milliards d’individus, internet permet la connexion de toutes les consciences. C’est notre dernier atout et dans ce cas, devenir végane et encourager nos proches à le devenir est un pas décisif dans la bonne direction.

L’élevage est l’activité humaine la plus destructrice.

Faites la liste de toutes les causes de dégradation des écosystèmes liées aux activités humaines, une fois la liste établie identifiez quelles activités humaines se rapportent à chaque cause en particulier. Après cet exercice, vous ne pourrez pas faire l’économie de ce constat  : l’élevage, la pêche et la chasse sont les causes majeures de la destruction de notre monde.

Pour ceux qui 8s’intéressent à l’écologie, cela n’est pas surprenant, nous sommes devenus en quelques millénaires des supers prédateurs. Il y a des millions d’années nos ancêtres étaient frugivores et granivores (n’en déplaise à certains, nous sommes des singes !), en descendant de nos arbres et en adoptant toujours un peu plus le régime des carnivores, nous nous sommes hissés tout en haut de l’échelle trophique.

Or les lois de la thermodynamique impliquent que les populations de carnivores (consommateur secondaire) sont de facto bien plus petites que celle des animaux végétariens (consommateurs primaires) simplement parce que pour maintenir en vie un carnivore quelques années, il faut qu’il y ait des dizaines d’animaux végétariens à son menu.

Sauf qu’avec la découverte d’énergies fossiles abondantes et grâce à la révolution verte nous avons pu sortir des limites biologiques de la planète et nous vivons déconnectés de la réalité. Mais la fête est finie, ces énergies vont bientôt manquer, retour à la réalité.
Le monde ne peut nourrir 7 milliards de grands carnivores humains en 2017 et encore moins 9,7 milliards en 2050.

Petit tour des dégradations causées par notre appétit pour les produits animaux.

L’eau  :

Pour nourrir 70 milliards d’animaux terrestres chaque année, il faut de l’eau, beaucoup d’eau. De l’eau pour faire croître les milliards de tonnes de végétaux nécessaires à leur alimentation. De l’eau pour étancher leur soif. Mais un cheptel aussi considérable représente encore une quantité considérable d’excréments ! Vous me direz que c’est une bonne chose pour fertiliser les sols ! Oui, à condition que la densité d’animaux présents sur un territoire ne soit pas trop importante. Or c’est souvent là que le bât blesse !

L’élevage de masse est responsable de la pollution de nos réserves d’eau potables. A cause de lui on y retrouve trop d’azote et de phosphate, ce qui est préjudiciable à la faune et déstabilise les écosystèmes. On lui doit la déstabilisation de différents milieux (mers, lacs, rivières) et des problèmes de santé humaine.

Les sols  :

L’élevage est l’activité humaine la plus répandue au niveau géographique. Les experts de la FAO estiment qu’il occupe 70 % des surfaces agricoles et 30 % des terres habitables sur le globe. Il nécessite 4 millions de kilomètres carrés de surface dédiées aux céréales afin de satisfaire l’appétit colossal des animaux enfermés dans un système productiviste devenu complètement fou !

Imaginez  : ça représente la superficie entière de la France et de l’Inde. L’écologiste David Pimentel estime que les céréales nécessaires à l’alimentation du cheptel américain pourraient nourrir 800 millions de personnes.

Dans les zones arides principalement et dans une moindre mesure chez nous, le surpâturage est responsable de la dégradation des sols. En enlevant des milliards de tonnes de végétaux à la terre, on l’appauvrit et on perd chaque année de la matière organique. Aujourd’hui nous sommes arrivés à un plateau de fertilité à cause de la perte de productivité des sols qui sont surexploités en grande partie pour nourrir des animaux.

Le climat  :

Les experts de la FAO estiment que 18 % des émissions de gaz à effet de serre sont liées aux élevages, d’autres spécialistes considèrent qu’il faudrait également prendre en compte le CO2 produit lorsque les éleveurs et les producteurs d’aliments pour bétail brûlent de grandes surfaces de forêts pour nourrir les animaux comme c’est le cas au Brésil et en Indonésie. Là, on parlerait de chiffre entre 25% et carrément 51 % pour les spécialistes de Worldwatch !

Les océans  :

On l’a vu, les milliards de tonnes d’excréments des animaux d’élevage sont la cause de vastes zones sous-marines complètement mortes. Ils sont aussi un des responsables de la mauvaise santé des milieux coralliens. La surpêche, elle, est responsable de l’effondrement des populations des gros poissons, déstabilisant dangereusement la chaîne alimentaire. De plus, le Co2 rejeté par la production de produits animaux participe à l’acidification des milieux marins. Pour paraphraser Paul Watson  : « si l’océan meurt, nous mourrons »

Épidémies.

Le rythme d’apparition de virus capables de passer de l’animal à l’homme a augmenté, le responsable désigné ne fait pas de mystère. Les élevages intensifs ! Pourquoi ? Facile ! Des animaux enfermés dans des hangars surpeuplés, obligés de vivre au-dessus de leurs excréments, gavés aux antibiotiques et dont le patrimoine génétique est très peu varié, sont une porte ouverte à la prolifération de monstres bactériens et viraux.

De plus, ces structures se multiplient partout sur la planète pour répondre à la demande croissante de produits animaux, y compris dans des pays qui se contrefichent d’établir une veille sanitaire et qui, minés par la corruption, ne les contrôlent pas.

Petit rappel, l’élevage est une technique vieille de 12 000 ans qui est responsable de la mort de centaines de millions d’humains par la dissémination de germes et de virus. Un exemple parmi d’autres  : la grippe espagnole responsable de 20 millions de décès en 1918. Si on compte les décès liés aux bactéries résistantes, ça fait un paquet de victimes.

La Biodiversité

Le rapport 2016 de « Planète vivante » réalisé par quelques ONG dont le WWF est effrayant. Il cherche à faire l’état de la biodiversité avec des chiffres actualisés. Constat  : nous avons perdu 50% des animaux sauvages en 40 ans avec des prévisions cauchemardesques pour 2020. A cette date, 2/3 des animaux auront disparu. Au moment où j’écris ces mots, The United States Fish and Wildlife Service vient d’officiellement classer les abeilles comme espèce en voie de disparition.

Or, pour les 5 causes reconnues de la perte de biodiversité, on retrouve l’élevage en bonne place. Voyons ce qu’il en est.

91 Modification des habitats. : L’élevage est une des principales causes de changements des habitats (déforestation, destruction des forêts riveraines, drainage des zones humides), que ce soit pour le bétail directement ou pour la production d’aliments pour ce dernier. Les activités d’élevage contribuent également directement par le surpâturage et la désertification.
2 Changement climatique : On ne développera pas ce point qui a été abordé plus haut. Le changement climatique va changer considérablement les milieux naturels et on en connaît les conséquences pour la faune.
3 Invasions biologiques : La contribution du secteur de l’élevage aux invasions biologiques va bien au-delà de la simple introduction dans le milieu d’espèces animales destinées au bétail. Il faut également considérer les impacts indirects comme le fait que l’élevage joue un rôle majeur dans la modification des habitats qui favorisent les invasions biologiques ; ou encore le fait que des éleveurs ont intentionnellement implanté des espèces de plantes pour améliorer les pâturages.

Enfin, les animaux favorisent également directement la propagation des espèces envahissantes qui vont se fixer sur eux (zoochorie) et se répandre au cours de leur trajet (transhumance par exemple).
4 Surexploitation des ressources. Les conflits entre les éleveurs et la faune sauvage existent depuis la domestication du bétail, notamment à cause de deux phénomènes  : les interactions entre la faune sauvage et la faune domestique, et la compétition pour l’accès à la nourriture et à l’eau.

5 Pollution  : Ce point a déjà été évoqué et est lié aux déjections de 70 milliards d’animaux d’élevage.
Conclusion

Quand on regarde les méfaits de l’élevage sur l’environnement et qu’on veut contribuer à faire partie de la solution et pas du problème, il semble naturel de chercher plus haut à modifier notre alimentation. Si tous les humains copiaient notre modèle alimentaire riche en produits animaux, une terre ne suffirait pas.

Que toutes les bonnes volontés se coalisent pour que le prédateur en nous fasse ses valises pour toujours et que le parasite « number one » que l’espèce humaine est devenue se transforme rapidement en super symbiote!

Bonne chance à tous 😉

 

Le véganisme peut-il nous sauver de l’extinction ?

Cet article est le premier article d’une série de 3 articles :

Article 1 : Chronique d’un effondrement annoncé

Article 2 : Le véganisme peut-il nous sauver de l’extinction ?

Article 3 : A quoi bon devenir végane si le monde est foutu ?

Comment répondre à cette question sans balancer des chiffres farfelus ? Allons bon ! La rédaction de Be Veggie se jette à l’eau et se risque à proposer une réponse. Nous allons utiliser la notion d’empreinte écologique, elle nous semble un moyen accessible de comprendre ces enjeux pour le lecteur.

Cet indicateur a été créé par William Rees et Mathis Wakermagel de l’université de Colombie-Britannique et utilisé par les ONG  : GlobalFootprint, WWF et ZSL.

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Pour faire simple, cet outil didactique permet de comprendre l’impact de l’homme sur la planète. Il consiste à évaluer la surface de terre effectivement utilisée par un individu pour satisfaire son niveau de consommation. Par exemple, en 2014, il fallait en moyenne 7,1 hectares (c’est la sixième plus grosse empreinte au monde !) de terre pour un Belge et 5,26 hectares pour un Français. Cette surface comprend les terres nécessaires pour produire sa nourriture, enfuir ses déchets, absorber ses émissions de carbone, construire son habitation, etcétéra.

Le hic, c’est qu’en moyenne, chaque habitant sur terre a droit à 1,8 hectare (et bien moins à l’avenir), du moins, si nous voulons pouvoir nous enorgueillir de n’utiliser que notre part et pas celle d’autrui et surtout avoir une empreinte écologique neutre par rapport à la dégradation des écosystèmes.

L’empreinte écologique de l’alimentation des Belges ne compte que pour 20% de l’empreinte écologique totale. Nous arrondirons ce chiffre à 30 % pour prendre en compte les émissions de carbone liées à ce secteur et pour prendre large afin de convaincre les lecteurs.

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Imaginons que les Belges deviennent tous véganes et considérons qu’ils décident également de manger local et Bio. En étant optimiste, nous pouvons espérer diminuer l’empreinte écologique liée à l’alimentation de 80 %, cela donne une diminution de 24 % de notre empreinte, ce qui est certainement considérable. Il restera 5,4 hectares, tout de même ! Ce qui correspond à un dépassement de 3,6 hectares. Avec ce même calcul, les Français dépasseraient ce seuil de 2,2 hectares par personne.

Une boule bleue, bien trop étroite pour nous tous !

Donc on peut le dire sans hésiter, devenir végane ne peut suffire à sauver la planète ! On s’en doutait avant de faire cette démonstration. À l’évidence un citoyen éco responsable doit prendre d’autres résolutions. Bien entendu, l’élevage de masse est très certainement l’activité humaine la plus préjudiciable pour l’environnement avec un cheptel de plus ou moins 70 milliards d’animaux terrestres à nourrir chaque année, auquel on rajoutera un bon paquet d’animaux marins que nous nous sommes également mis à nourrir. On comprend sans peine que nous ayons un sérieux problème.

Le Docteur Paul Chefurka estime que 90 % de la biomasse des animaux terrestres vertébrés est composée uniquement d’humains et d’animaux d’élevage. Mettez tous les animaux sauvages vertébrés sur une balance, vous constaterez qu’ils ne pèsent qu’un dixième du poids de l’humanité et de son cheptel démesuré. Hallucinant, non ? (1)

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Alors on entend de part et d’autre « que ce n’est pas grave », « que la terre peut nourrir 14 milliards de personnes ». C’est certainement vrai aujourd’hui, vu les 30 % de nourritures qui atterrissent directement dans nos poubelles. Mais premièrement, le coût de ce productivisme est la mise à sac de l’environnement et donc de l’avenir des générations futures. Et deuxièmement, on fait quoi avec les 2,7 milliards de nouvelles bouches à nourrir à l’horizon 2050 ?

Vous ajoutez aux paramètres de cette équation  : des ressources en eau qui se raréfient, la qualité des sols qui diminuent rapidement, les océans qui se vident et s’acidifient, des épisodes climatiques intenses qui vont ravager les réserves alimentaires de pays entiers.
Si l’on se rapporte à la notion d’empreinte écologique moyenne qui est de 2.6 hectares en 2014 pour un citoyen du monde lambda, notre planète ne peut supporter plus de 4 milliards d’individus. Et les spécialistes de ce genre de calcul considèrent que c’est un chiffre vraiment optimiste (2).

Dans ce domaine, le résultat des recherches du Docteur Fowler (3) est plus préoccupant. Il s’est demandé quelle était la plus grande population humaine qui ne réduirait pas la biodiversité planétaire et il est arrivé à la conclusion que nous sommes 200 fois trop nombreux sur ce petit caillou.
En d’autres termes, il va falloir sérieusement parler de la limitation des naissances. Malheureusement, ce genre de mesures est très difficilement accepté par la société et ses effets ne pourront pas se faire sentir avant des dizaines d’années.

Cependant, il n’est pas sot de diffuser ce message  : « si vous n’êtes pas totalement certain de vouloir des enfants, n’en faites pas ! » Si vous voulez absolument donner de l’amour, pourquoi ne pas vous consacrer au bien-être des enfants qui souffrent aujourd’hui de la mauvaise gestion de notre planète, et qui au rythme des naissances actuelles (approximativement une fois la population de la France chaque année) devraient être de plus en plus nombreux.

L’avenir nous réservera certainement de nombreuses causes de désillusions. Pas certain que les nouveaux venus apprécieront ce fardeau.

Tous pour la décroissance

Devenir végane, c’est probablement la décision individuelle la plus significative en terme éthique et du point de vue environnemental. Mais si on veut pouvoir revêtir le costume de justicier et sauveur du monde (si, si, y en a qui aimeraient le porter), il faudra faire mieux que ça !

Il va s’en dire que nous devons considérer toutes les initiatives collectives, locales ou globales allant dans le sens d’une réduction de nos désirs de posséder toujours plus.

Un végane accro de la société de consommation est un tartuffe s’il croit pouvoir donner des leçons aux autres. On ne va pas réinventer l’eau chaude. On connaît les solutions  : transport en commun, habitat aux dimensions raisonnables et bien isolé, relocalisation des biens et services, recyclage, récupération, seconde main, collectivisation, achat groupé ! Si on veut utiliser de jolies formules, disons seulement qu’il faut remplacer « le plus avoir » par le « mieux-être ».

Après tout, la psychologie sociale n’a-t-elle pas montré qu’à partir d’un niveau modeste d’équipement et de revenus, le bonheur subjectif individuel est stable et n’augmente pas avec un enrichissement beaucoup plus important. Dans presque tous les pays du monde, pauvre ou riche, la satisfaction globale de vivre est de 80% et l’élément le plus important pour illuminer nos vies est de faire partie d’un groupe chaleureux dans lequel des liens forts et durables peuvent se construire.

Bio ou Végane ?

Voilà un grand débat que nous n’avons pas l’intention d’épuiser. Seulement nous avons envie de mettre les points sur les « i » une fois pour toutes avec ceux qui se satisfont d’une «Junk Food végane».
Avouons que nous n’avons pas de quoi pavoiser si tous nos « faux-mages » à l’huile de coco proviennent de lointaines monocultures arrosées de pesticides ou que nos similis carnés soient emballés dans de grosses barquettes de plastique pour chaque portion de 180 grammes.

Quel sens ça a, de s’offusquer de la mise à mort d’un veau exploité par l’industrie laitière si par nos achats nous faisons grossir des entreprises qui saccagent des écosystèmes entiers, entraînant la disparition de milliers d’insectes, d’oiseaux, de petits vertébrés, de mammifères.

Les véganes qui ne font pas l’effort de passer au BIO n’ont aucune leçon d’anti-spécisme à donner (bien entendu faire son jardin potager est plus éco responsable). Il se peut même qu’un végétarien qui mange entièrement BIO soit au final bien moins critiquable, y compris en termes du nombre d’animaux tués en un an. À moins de considérer que notre compassion se limite aux seules victimes que nos connaissances limitées permettent d’identifier.

Le végane qui n’achète que des produits emballés dans de grosses quantités de plastique doit également se représenter les souffrances des animaux marins qui vivent dans une soupe de plastique.

Ceux qui se focalisent sur le bien-être d’un individu ou d’une espèce sans prendre du recul, sans essayer de se construire un point de vue englobant la complexité du système de production alimentaire, risquent fort de pratiquer le spécisme.

F.Derzelle
Agrégé en Philosophie des sciences

(1) Paul Chefurka
(2) Mais vraiment , « combien durables » sommes-nous ?( Paul Racicot )
(3) Maximizing biodiversity, information and sustainability , Fowler

Cet homme utilise des drones pour montrer les élevages intensifs aux USA, et ses vidéos deviennent virales

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Mercy For Animals (MFA ) est une association américaine  qui a mené plus de 60 enquêtes dans quatre pays pour montrer les terribles conditions de vie des animaux dans les élevages . Mais saviez-vous qu’ils possèdent aussi six drones?  Grâce à Mark Devries, le pilote de drone de cette association l’on peut voir  à quel point les fermes industrielles sont dangereuses et insalubres.

Bien qu’il soit important de documenter les abus horribles qui se produisent à l’intérieur des hangars sans fenêtre des fermes industrielles, avec les drones, nous sommes capables de saisir l’échelle de ces installations, qui est souvent difficile à comprendre.

Dans un article pour EcoWatch, Mark Devries, directeur des projets spéciaux et des enquêtes sur les drones chez MFA, écrit:

L’industrie de l’élevage dépense des millions de dollars en publicité trompeuse pour persuader les consommateurs que les animaux d’élevage errent librement dans les pâturages bucoliques. Mais cela fait plusieurs années que je pilote des drones au-dessus de ces  installations, et les vidéos que j’ai capturées racontent une histoire bien différente.

En novembre 2016, Mark et MFA ont publié leur première enquête menée par drone, elle visait  un énorme parc d’engraissement industriel de bovins. Les images montrent de grandes fosses à fumier avec une odeur nauséabonde qui parcourait des kilomètres. Il montre également des vaches dans des enclos boueux sans accès aux ombres protectrices des arbres ou à un pâturage avec de l’herbe.

Voyez par vous-même.

Au début de l’année dernière, ils ont publié une deuxième enquête par  drone révélant à quoi ressemble réellement une ferme laitière. Spoiler: vous ne verrez pas de pâturages verts avec des arbres, seulement des enclos boueux et massifs remplis de vaches qui vivent dans leurs propres excréments.

Regardez.

 

Puis ils sont allés dans une porcherie. « Nous avons trouvé une série de bâtiments en métal sans fenêtre remplis de porcs. Malheureusement, la seule fois où ces animaux voyaient la lumière du soleil, c’était en marchant vers les camions de transport où ils étaient chargés et ensuite expédiés à l’abattoir. »

Le drone a également capturé des images de fosses à fumier géantes, souvent plus grandes que plusieurs terrains de football. « À proximité de notre drone, nous avons découvert des « empilements de cadavres » , des fosses remplies d’ordures et de porcs morts. »

 

 

Plus récemment, ces drones ont montré des vérités qui dérangent à propos de l’élevage d’œufs. Bien que les publicités de l’industrie des œufs décrivent des poulaillers dans lesquels il fait bon vivre, la réalité est que la majorité des œufs proviennent de hangars sans fenêtre où les poules sont gardées dans des cages si petites que les oiseaux sont incapables de se déplacer. Comme d’autres éleveurs, les producteurs d’œufs jettent des déchets animaux dans des fosses à lisier à ciel ouvert qui dégagent une puanteur nauséabonde sur plusieurs kilomètres.

Voyez par vous-même.

 

Cette enquêtes sur les drones donnent aux gens une vue d’ensemble du danger et de la cruauté de l’élevage industriel. Les porcs, les vaches et les poulets sont traités comme des objets insensibles et leur courte vie est marquée par des cruautés inimaginables: enfermement intensif, mutilations atroces et morts violentes.

 

Le numéro spécial chasse du Be Veggie vient de paraître.

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On vous a bassiné avec les arguments pro-chasse, hé bien dans ce nouvel exemplaire du magazine Be Veggie, vous trouverez toutes les infos pour muscler votre argumentation. Vous trouverez également des recettes, de la BD, des résumés de livres et bien d’autres choses. Et c’est gratuit http://www.beveggiemag.com/

Au sommaire : La chasse loisir : une honte pour l’humanité – Les 5 grandes dérives de la chasse – Débugage des arguments pro chasse – Quand les séniors se mettent au vert – Nutritionnistes Vegab Friendly en Belgique – Les singes sont rentrés dans l’âge de pierre – Les insectes sont conscients – Interview de David Volpi : auteur de la BD Sentience – Le végétarisme et ses ennemis partie 5 – 10 recettes de brunch véganes et plus encore ….

 

Atelier produits de beauté véganes à Bruxelles ( 11 janv )

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Végétik Bruxelles s’est associé avec le nouveau webshop « Rachel et François ». Rachel est esthéticienne et s’est reconvertie dans les soins à base de produits naturels, non testés sur les animaux et respectueux de l’environnement. Elle a notamment suivi une formation en herboristerie. Notre partenariat permet de vous proposer des avantages cruelty-free et bien-être!

De quoi s’agit-il ?

Un atelier pour apprendre à réaliser soi-même deux produits bien-être:
1) une lotion aux eaux florales
2) Un soin protecteur pour la peau, aux huiles essentielles

Tous les produits sont certifiés cruelty-free et sans matière animale, avec des produits respectueux de l’environnement.

Chaque personne repart avec les produits confectionnés durant l’atelier et de précieux conseils.

L’atelier aura lieu le jeudi 11 janvier 2018, à 18h30, à Bruxelles (adresse communiquée lors de l’inscription). Le prix de l’atelier est de 25 euros par personne.

Inscriptions
Les places sont limitées, il est nécessaire de s’inscrire à l’avance pour pouvoir participe à l’atelier.

Envoyer un email à Rachel: rachel.essentielle@gmail.com

Les membres de Végétik reçoivent une réduction de 10% sur le prix de l »atelier et 5% sur les produits du webshop, en communiquant le code : VEGETIK5

A très bientôt!

Végétikement,

Végétik Bruxelles

« L’élevage étouffe la Terre et nous rend malades »

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Le réalisateur végétalien James Cameron et sa femme Suzy Amis Cameron ont écrit ensemble une chronique publiée cette semaine dans The Guardian dans laquelle le couple décrit la dégradation environnementale causée par l’élevage. L’agriculture animale est en train d’étouffer la Terre « , a déclaré M. Cameron, » et plus nous fermons les yeux, plus nous limitons notre capacité à nous nourrir, à protéger les cours d’eau et les habitats et à poursuivre d’autres utilisations de nos précieuses ressources naturelles « Le couple a expliqué les choix personnels qu’ils ont faits, comme servir un menu entièrement vegan sur le plateau d’Avatar pendant ces cinq dernières années afin de réduire leur impact sur l’environnement. Le couple exhorte les dirigeants politiques à contribuer à la lutte contre le changement climatique en incitant les citoyens à adopter des régimes alimentaires à base de plantes. En tant qu’individus, conclut le couple, nous pouvons faire des choix pour mieux nourrir nos familles et, en tant que citoyens, nous pouvons encourager les dirigeants locaux à faire des choix qui nous permettront de profiter de nos terres et de nos ressources naturelles aujourd’hui et dans l’avenir « Le couple, qui a ouvert la première école MUSE de Californie en 2015, ( une école ne servant que des plats véganes ) a longtemps plaidé en faveur d’une alimentation à base de plantes comme clé pour réduire la dégradation de l’environnement. James Cameron travaille actuellement sur quatre suites pour Avatar et  produit le prochain documentaire végétalien : The Game Changers.

Du fromage provenant d’animaux maltraités ? Pas sur mes pâtes !

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deux des fromages les plus célèbres d’Italie, le Parmesan et le Grana Padano, sont produits à partir de lait de vaches émaciées, parfois boiteuses et gardées en permanence à l’intérieur, a déclaré samedi un groupe de défense des animaux.

Compassion in World Farming (CIWF) a sorti un film qu’elle a récemment obtenu de neuf fermes dans la vallée du Pô en Italie, exposant les conditions « choquantes » endurées par des vaches épuisées qui se vautrent dans leurs propres excréments.

L’organisme de bienfaisance utilise les images pour lancer #notonmypasta, une campagne visant à pousser les producteurs des deux fromages à introduire des lignes directrices en matière de bien-être pour leurs fournisseurs de lait, qui gèrent environ 500 000 bovins laitiers pour une entreprise dont les ventes annuelles s’élèvent à quelque cinq milliards d’euros.

« Ce que nos enquêteurs révèlent sur la misère de la vie dans une ferme industrielle », a déclaré Emma Slawinski, directrice des campagnes du CIWF. « Il y avait des animaux extrêmement maigres et surchargés de travail, traités comme des machines à lait, qui souffraient juste pour que nous puissions ajouter une garniture à nos pâtes.

Les fromages Parmesan et Grana Padano sont commercialisés comme des fromages de « haute qualité » alors qu’en réalité la réalité pour les vaches ne pouvait pas être plus éloignée de la vérité. Il est temps de remettre ces animaux sur la terre d’où ils viennent. »

Un porte-parole du consortium de producteurs de Parmigiano Reggiano a confirmé que le cahier des charges de production du fromage haut de gamme ne couvrait pas le bien-être des animaux, car « ce n’est pas quelque chose qui a un impact, même marginal, sur la qualité du produit ».

Mais il a insisté sur le fait que les producteurs se souciaient des normes de bien-être et a déclaré que le consortium était en train d’introduire un système de certification destiné à garantir le respect des normes minimales en matière de bien-être animal.

La complainte du végétarien de Michel Lyonne

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Texte, musique et interprétation de Michel Lyonne La Complainte du Végétarien – Une chanson originale pour en finir avec la Viande ! A écouter, à partager, à liker sans modération ! Pour en finir avec la viande et pour ne plus en discuter et pour répondre gentiment à tous ceux qui restent étonnés Qu’un grand gaillard comme je suis qui fit l’école de rugby puisse à ses 48 ballets arrêter de mastiquer pour se mettre à ruminer..! Fini pour moi les coustellous, les côtelettes grillées la saucisse et les tripous et le steak avec les frites Fini la daube de mémé, le saucisson et le pâté, les merguez et le ragout, enfin bref tout c’que j’aimais et je fais des économies…! Pour en finir avec la viande j’ai donc appris à cuisiner, la salade et le millet, le riz-lentilles et les orties Et alors pour me justifier auprès de mes amis inquiets j’ai du bien sur élaborer quelques raisons à mon délit Pour ne pas me faire lyncher…! Et j’ai d’abord décidé de ne plus cautionner le maïs dans lequel je fus élevé et qui fut toute ma vie Je n’ai plus à rougir enfin de ces eaux polluées de Montgaillard à Saint-Glin-Glin pour cette plante bidouillée enrobée de produits pourris…! Si nous mangions moins de boeufs, de canards et de poulets, les terrains récupérés, nous permettraient d’autres cultures On irait plus acheter des tomates à Pimpousse Et comme ça moins de fumée nous sortirait par les trous On ferait les courses en vélo…! Et j’ai aussi décidé de ne plus cautionner les élevages intensifs où les bestiaux sont obligés toute la sainte-journée d’avaler ces saloperies afin de mieux s’engraisser pour le plaisir des appétits qui ne sont jamais rassasiés…! Arrêtons de séquestrer ces animaux trop gavés que l’on pousse à produire des oeufs, du lait ou du jarret Je respecte trop les bêtes pour accepter cela et plus je connais les hommes plus je me rapproche d’elles Et j’ai les poils qui poussent mieux…! L’avant dernière raison qui m’a libéré du sang c’est que je digère mieux quand j’en mets moins dedans c’est con fallait y penser mais l’estomac travaille bien quand il est plein de carottes et de salades, sans boudin ! Et quand on pète ça pue moins… ! Enfin l’ultime raison qui m’a fait changé de clan c’est que je médite bien et que je suis plus fringant J’ai l’esprit qui voyage mieux et les pieds plus dansant et je suis devenu curieux des mondes du dedans et du dehors forcément…! Alors pour pas me fâcher avec mes amis viandards j’ai du me mettre à picoler pour pas passer pour un tocard Pour les carences prévues, ces fameux « oméga 10 » le pinard est conseillé c’est mon chien qui me l’a dit Et il s’y connait en vomi… ! Pour en finir avec la viande et pour ne plus en discuter et pour répondre gentiment à tous ceux qui restent étonnés qu’un grand gaillard comme je suis qui fit l’école de rugby puisse à ses 48 ballets arrêter de mastiquer pour se mettre à ruminer, pour se mettre à ruminer, pour se mettre à ruminer…!