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Grow Green un nouveau programme de la Vegan Society

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Traduction de l’article du site The Vegan Society du 26 avril 2017 par Laura Fort:

Un éleveur de boeufs végétarien, Jay, a fait le premier pas vers une agriculture plus éthique et meilleure pour l’environnement en transformant son élevage de bovins en une exploitation sans bétail ; et ce grâce à la campagne Grow green de The Vegan Society.

Voici son histoire et notre histoire [NDLT celle de The Vegan Society] :

Un éleveur de bovins végétarien c’est une situation improbable. Pourtant c’est exactement cette contradiction que vit Jay depuis qu’il a hérité de la ferme familiale.

Jay a grandi en travaillant dans l’exploitation de vaches laitières familiale. C’est en passant du temps avec ces dernières qu’il a réalisé que ce sont des animaux bien plus complexes que ce que l’on ne peut croire.

“J’ai remarqué que les vaches se reconnaissent entre elles, et qu’elles ont une très bonne mémoire. Elles ont toute une palette d’émotions – elles peuvent être tristes, heureuses, excitées ou s’ennuyer. Elles ont aussi des expressions faciales. On peut savoir ce que pense une vache juste en la regardant. J’ai même vu des vaches pleurer.”

Avec le temps, Jay a pris la décision d’arrêter de manger de la viande. Il explique :

“Les vaches sont conscientes de ce qu’il se passe autour d’elles – elles ont chacune leur personnalité et une vie propre. Elles ne sont pas juste des unités de nourriture. Les connaître personnellement rend plus difficile le fait de penser à les manger.”

Petit à petit, il devenait de plus en plus évident pour Jay qu’exploiter une ferme bovine ne correspondait plus à ses valeurs. Mais il a été difficile pour lui de trouver comment se sortir de cette situation.

Grow Green

Jusqu’au jour où Jay a discuté avec Patrick Smith, le propriétaire de Veggies Catering Campaign et bénévole de The Vegan Society dans la région de Nottingham. Patrick a remis un exemplaire du rapport Grow Green à Jay qui a immédiatement montré un grand intérêt.

Ce rapport de la Vegan Society a été lancé il y a 18 mois pour présenter les objectifs et les opportunités au coeur de la campagne Grow Green [NDLT “Cultivez vert”].

Cette initiative a pour but d’inciter le gouvernement à arrêter de subventionner l’élevage et d’amener les agriculteurs à se convertir vers la culture de végétaux riches en protéines. Elle cherche à montrer l’inefficacité inhérente à l’agriculture animale – après tout, cultiver des végétaux pour nourrir les humains c’est toujours produire plus de nourriture que de cultiver des végétaux qui vont d’abord nourrir des animaux.

Jay dit :

« Je pense que l’on peut changer la façon dont nous vivons ici vers quelque chose de plus durable pour le futur que simplement continuer à manger des animaux. Ce n’est pas une façon très efficace de nourrir les gens après tout. Si j’avais été content de ce que je faisais, j’aurais balayé les remarques de Patrick en disant que c’est comme ça qu’une ferme fonctionne, c’est comme ça que les choses ont toujours été faites. Mais j’ai été très empathique et j’ai décidé de faire quelque chose pour que ça change.”

Premiers pas

Après un coup de fil à la Vegan Society, les membres de l’équipe ont organisé une première réunion à la ferme de Jay.

“Après cette visite, ça a semblé possible.”

Les discussions ont commencé concernant le destin du troupeau de vaches. Quand l’hiver est venu, au lieu de les envoyer à l’abattoir Jay a continué à prendre soin d’elles, en espérant qu’un lieu sûr et permanent pour les accueillir pourra être trouvé.

Tom Kuehnel, directeur de campagne pour la Vegan Society, a eu la tâche de trouver une nouvelle maison pour ces vaches. “Ça semblait une tâche impossible” confie Tom. “Il y a beaucoup de grands sanctuaires véganes dans le Royaume-Uni, mais je n’étais pas sûr de trouver un endroit en capacité d’accueillir 90 vaches.”

“Mais finalement j’ai été en contact avec Wendy du sanctuaire Hillside à Norfolk – et elle a dit qu’elle pouvait prendre toutes les vaches ! Ça a été un grand moment au bureau de la Vegan Society. Entendre que ces vaches allaient passer le reste de leur vie dans un environnement naturel et bienfaisant, ça a été un moment très spécial pour nous.”

Un nouveau futur pour l’agriculture

Mais ce n’était que l’étape 1. Après le sauvetage des vaches, la Vegan Society va aider Jay à trouver une nouvelle orientation pour la ferme – sans exploitation d’aucun animal ou produits animals, et qui soit rentable sur le long terme.

Nous [NDLT, la Vegan Society] avons rassemblé un équipe d’experts dans l’agriculture végétale pour faciliter la transition, incluant Iain Tolhurst et le Vegan Organic Network [NDLT, le Réseau Végane Biologique].

Cette transition est le signal du début d’un nouveau futur pour l’agriculture. Actuellement, l’industrie est en crise. Des exploitations ferment chaque semaine à cause de la pression financière; la santé mentale de la communauté agricole souffre, et les consommateurs se détournent des produits d’origine animale. Nous avons besoin de changement, de soutenir le changement des habitudes alimentaires au Royaume-Uni, d’aider à la protection de l’environnement et de garantir un futur stable pour les agriculteurs britanniques.
Lire le rapport Grow Green (en anglais)
Soutenir le sanctuaire Hillside

Article écrit par Elena Orde, traduit de l’anglais par Laura Fort

Les enfants et les légumes : on boude ou on adore ?

Quand nos bouts de chou n’aiment pas les légumes… Alors que ces derniers constituent un des piliers indispensables d’une alimentation équilibrée, les parents peuvent ressentir un sentiment d’échec et d’impuissance face à la situation.

Pourquoi les enfants peuvent ne pas apprécier certains aliments ? Est-ce que le dégoût face au chou de Bruxelles est inévitable ? Comment faire manger les végétaux à nos enfants ?

Penchons-nous sur ces questions.

La diversification et la néophobie infantile : deux périodes cruciales pour lui faire aimer les légumes !
Le goût se construit au plus jeune âge – dès la naissance, où le bébé peut percevoir des saveurs différentes (fenouil, curry…) par le lait maternel, selon les repas de la maman.

Le lait (maternel ou végétal maternisé, rappelons-nous que le lait végétal non adapté aux enfants n’est pas une option) étant l’aliment exclusif du bébé, on peut commencer la diversification alimentaire à partir de 4-6 mois. Idéalement, les légumes seront introduits avant les fruits – afin que l’enfant s’habitue d’abord à un goût peu sucré et ne boude pas le haricot après avoir goûté de la banane !

Plus vous présenterez de variété à votre enfant, plus il aura facile à consommer divers légumes en grandissant. Au début, prenez des légumes faciles à digérer, de préférence saison et bio (carotte, courgette, haricot vert, potimarron…). Les champignons, radis, et autres légumes moins digestes seront au menu à partir de 6 mois et les légumes les plus fermentescibles (asperges, choux de Bruxelles, salsifis) à partir d’un an.
Introduisez un aliment à la fois, pendant quelques jours, avant de passer au suivant pour laisser votre bambin s’habituer au nouveau goût. La découverte se fera petit à petit !

néophobie_alimentaireIl est très important à ce moment-là de respecter le rythme de l’enfant, sans le forcer. S’il n’aime pas un légume, recommencez après quelques jours.
Ne forcez pas l’enfant à terminer un aliment qu’il n’aime pas. Cela renforcerait l’image négative autour de celui-ci. Le chantage (termine ton brocoli et tu auras ton dessert) ne marchera pas non plus : cela ne ferait que provoquer chez l’enfant la non-écoute de son corps et l’envie incontrôlable de desserts (ce qui, à l’âge adulte, pourrait se manifester sous forme de désordres alimentaires ou le surpoids).

La néophobie alimentaire ou le refus de manger un aliment commence vers l’âge de 5 ans en moyenne (avec une fourchette allant de 2 à 10 ans). Elle touche une majorité des enfants et consiste en une crainte de manger, pendant la période où l’enfant se rend compte de son autonomie face aux parents et au changement (d’environnement, de nouveaux apprentissages…).

Tous les aliments passeront donc à la loupe ! Cependant, les aliments auxquels l’enfant est déjà habitué sont généralement mieux acceptés que les touts nouveaux, d’où l’importance d’une diversification bien réalisée.

Que faire pendant cette période-là ? L’enfant aura tendance à bouder son repas, trier dans son assiette, voire recracher ou jeter un aliment en particulier. Pas de panique, la néophobie est une période qui va passer.

En attendant, ne forcez pas votre enfant et essayez de diminuer sa crainte face à son plat. Ainsi, vous pouvez lui faire choisir son légume ( piège : pas de « tu veux du brocoli ce soir ? » auquel s’ensuit le refus du légume dans l’assiette, mais un choix du type « tu préfères du brocoli ou du chou-fleur ce soir ? Le chou-fleur ? D’accord. Vapeur avec une sauce à tremper ou à la crème ? »). Ainsi, l’enfant se sentira impliqué et sentira une certaine autonomie face à son alimentation.
C’est également une bonne période pour faire découvrir le légume dans son entièreté : aller avec son enfant au marché, découvrir les variétés de légumes, inventer des histoires avec ces derniers, faire choisir le légume à manger le soir.

Puis cuisiner ensemble, mettre votre enfant à la pâte. Un légume soigneusement choisi et préparé avec sa maman ou son papa fait bien moins peur qu’un morceau inconnu dans son assiette !

Faites marcher votre imagination !

Un aliment doit être proposé plusieurs fois (au moins 10 à 15 fois !) pour être apprécié. Rusez en proposant différentes formes du légume : purée, vapeur, en gratin, en soupe et pourquoi pas en jus ? Familiarisez votre enfant avec le légume. Attention à ne pas varier les formes trop souvent au début, car toute nouvelle forme peut être perçue comme nouvel aliment, donc inconnu (d’où l’intérêt de cuisiner avec l’enfant pour qu’il voie le légume sous sa forme brute).

La présentation joue énormément : l’enfant mange avec ses yeux ! Un récipient attirant avec son personnage favori ou les dessins faits de légumes (smiley, mouton en chou-fleur, crocodile en concombre, découpe originale sous forme de bâtonnets ou d’étoiles…) pourraient se révéler bien plus attrayants.

En collation, un mix de légumes et d’aliment qui plaît à l’enfant (fruit, beurre de cacahuètes…) pourrait également augmenter la consommation du légume et favoriser la découverte. Une sauce à tremper, même simple (yaourt de soja et fines herbes) peuvent rendre le repas convivial et amusant. Gare aux tâches !
N’ayez pas peur de proposer un légume à votre jeune enfant : ne vous reposez pas sur les idées reçues. Les jeunes enfants acceptent bien une collation de 10h composée de légumes et ne boudent pas forcément les brocolis et autres endives !

Généralement, c’est l’environnement extérieur qui va finalement influencer le choix de manger un aliment ou non (en plus du goût/dégoût personnel). Si papa boude les épinards, les enfants ont une grande chance de ne pas en consommer non plus ! Les parents jouent un rôle primordial dans l’éducation alimentaire et doivent montrer le bon exemple en mangeant des légumes.

Évitez de donner des messages négatifs (un des parents qui grimace à la vue des champignons, dire que ce n’est pas bon, que si l’enfant n’aime pas ce n’est pas grave – alors que l’enfant n’a pas encore commencé !).

Au contraire, envoyez des messages positifs. Les atouts santé (teneur en calcium, en fer, en fibres…) ne marchent pas chez les enfants, car le concept « santé » est trop abstrait. Dites que c’est délicieux, coloré, croquant… Décrivez au maximum les légumes et proposez à votre enfant de faire de même – vous pouvez même en faire un jeu pour celui qui trouvera le plus d’adjectifs autour du végétal !

Faire aimer les légumes aux enfants n’est donc pas mission impossible. Les végétaux doivent figurer au menu pour contribuer à la santé optimale de votre petit. À vous de jouer !

S. Leprêtre et Yulia Stepanenkova : Nutritionnistes

« Prendre soin de soi, c’est bien. Mais sans faire souffrir, c’est encore mieux ! »

Par Eva Snickers

De nos jours, les cosmétiques occupent une grande place dans la vie des femmes, trônant fièrement dans leur armoire de salle de bain, se faufilant dans leur sac et même parfois dans leur voiture.

Le maquillage fait ainsi partie du quotidien de la majorité des femmes occidentales. Allié fidèle de la confiance en soi, du style, du succès, de la séduction, mais surtout : conséquence majeure des diktats de la beauté moderne, qui complexent les femmes dès leur plus jeune âge et efface toute image de beauté naturelle.

Une femme moderne consacrera donc en moyenne un an et 3 mois de sa vie à se maquiller… impressionnant n’est-ce pas?

C’est là qu’il faut se rendre compte de l’importance de cet acte… et prendre en compte les conséquences qu’il peut avoir sur l’environnement ainsi que sur le bien-être animal.

Car il est bien connu que la plus grande majorité des marques de cosmétiques testent leurs produits en laboratoires sur des petits animaux, et ce sans trop se soucier du bien-être de ces derniers, dans un souci « d’évaluer la sécurité des produits cosmétiques ».

Bien heureusement, les choses évoluent, et il est désormais interdit de tester des produits cosmétiques sur les animaux en Europe (communiqué explicite publié le 21/09/2016 par la Cour de Justice de l’Union européenne).

Les prgrffgfggffggfgfioduits cosmétiques (produits d’hygiène quotidienne comme les crèmes hydratantes, dentifrices, gels douche, maquillage, etc) vendus sur le sol européen devraient donc tous être certifiés « cruelty free » et les pays qui importent devront donc se plier aux règles.

Il existe plusieurs logos, donc voici les deux principaux : celui du Leasing Bunny (à droite) et celui de PETA (à gauche).

D’autres logos peuvent également être retrouvés sur les emballages et signifient que les produits (produit fini + ingrédients) n’ont pas été testés sur les animaux, en voici quelques exemples : (liste non exhaustive)

ffgfggfgffgIl y a bien évidemment un petit bémol : celui-ci concerne les marques qui exportent leurs produits dans certains pays tels que la Chine (encore et toujours les mêmes vous nous direz), pays qui représentent de grosses parts du marché, et sont donc non négligeables pour un bon nombre de sociétés cosmétiques…

En effet, ces pays n’ont pas encore évolué à ce niveau-là, et maintiennent l’autorisation des tests sur les animaux, allant parfois même jusqu’à les rendre obligatoires !

Vous comprenez maintenant où se trouve la faille de cette victoire en faveur des animaux…

Les produits exportés en Chine se verront testés sur des animaux aux frontières, et ce, afin de répondre aux réglementations en vigueur et d’autoriser leur vente sur le territoire.

Voilà donc la raison pour laquelle certaines marques ne possèdent pas le logo… et ce ne sont pas les moins connues.

Les logos trompeurs

Néanmoins, il existe des logos « trompeurs » tels que celui de One Voice et de la Vegan Society, qui reste applicable sur les produits testés sur les animaux sur les marchés étrangers…

Il est donc réellement important de se tourner vers des marques soucieuses du respect des animaux, appliquant leurs chartes au travers le monde, sans exception au profit économique. Ces marques étant de plus en plus nombreuses, et de plus en plus abordables.

Car n’oubliez pas que c’est le consommateur, de par ses choix de consommation responsables, autant d’un point de vue sanitaire, qu’environnemental ou éthique, qui joue un rôle primordial dans les directions que prendront les industriels.
Voici un tableau récapitulatif :

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Le logo « cruelty free and vegan » reste donc celui que nous devons le plus rechercher.

En effet, en plus d’assurer un produit mondialement non testé sur les animaux, ce logo certifie une composition 100% exempte de tout ingrédient d’origine animale. Ce logo est donc le plus cohérent, car éviter des tester les produits sur des animaux est important, mais éviter de les utiliser pour fabriquer ces produits l’est encore plus…

Voici donc une liste (non exhaustive) de marques ne contenant pas de produit d’origine animale et ne testant pas ses produits sur des animaux, et ce, partout dans le monde :

– Vegan Mania (site regroupant plusieurs marques)
– Zao MakeUp
– Bo-Ho green revolution
– Green Meow
– Imwe
– Avril
– 100% pure
– Clémence & Vivien
– Obsessive Compulsive Cosmetics (OCC)
– BioEven
– Precious life
– La prédelle
– BioCoiff
– Les happycuriennes
– Oolution
– Pachamamaï
– Dessine-moi un savon
– Gaiia
– Oleassence
– Homemade cosmetics

Et une liste (non exhaustive) de marques « Cruelty Free » (donc pas forcément véganes) :

– Lavera
– Lush
– Lily Lolo (100% non testé sur les animaux, 90% Vegan)
– Dr. Hauschka
– Estée Lauder
– Nivéa
– L’Occitane
– Yves Rocher
– The Body Shop
– Léa Nature
– Aroma Zone (en ligne)
Sources

http://www.oolution.com/bloog/blog/2016/04/20/cosmetiques-la-verite-sur-les-tests-animaux/
http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/26/trop-se-maquiller-preferences-hommes-femmes_n_5034079.html
http://www.womenology.fr/reflexions/les-femmes-et-le-maquillage-une-relation-qui-evolue-avec-les-tendances-et-avec-lage/
https://www.csa.eu/media/1171/csa-le-rapport-des-femmes-a-la-beaute.pdf
https://www.topsante.com/beaute-et-soins/soins-du-visage/maquillage/les-femmes-consacrent-un-an-et-3-mois-de-leur-vie-a-se-maquiller-23909
http://www.oolution.com/bloog/blog/2014/04/30/comparatif-labels-bio-en-cosmetiques/
http://laptitenoisette.com/2017/04/passer-aux-cosmetiques-sans-test-sur-les-animaux-cest-possible/ (liste de marques véganes/ non testées)
Alternatives des tests :
http://www.lemonde.fr/m-mode-business-of-fashion/article/2016/03/15/cosmetiques-vers-la-fin-des-tests-sur-les-animaux_4883437_4497393.html
Juridique :

Les tests de cosmétiques sur les animaux interdits en Europe


https://curia.europa.eu/jcms/upload/docs/application/pdf/2016-09/cp160105fr.pdf
http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf;jsessionid=9ea7d0f130d5df512252a64c4e539c0e8fb36e33d25d.e34KaxiLc3eQc40LaxqMbN4PaN0Ke0?text=&docid=183602&pageIndex=0&doclang=fr&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=209659

Véganes et anarchistes même combat ?

« Auschwitz commence quand quelqu’un regarde un abattoir et pense: ce ne sont que des animaux »
Theodor ADORNO

I l y a peu j’ai découvert les deux documentaires de Arte : « Ni dieu ni maître » qui retraçaient l’histoire de l’anarchisme. Je dois dire que ce pan entier de notre histoire m’était quasi inconnu. Mon adhésion aux valeurs humanistes se nourrit à différentes sources, mais pas à celle-là. Et pour cause mes professeurs et mes proches ne m’en ont jamais rien dit. Il a toujours subsisté autour de ce mot une odeur de poudre, une série d’évocations négatives et pas mal d’indifférence probablement alimentée par l’ignorance dans laquelle je me trouvais, moi et probablement l’immense majorité de mes contemporains.

https://www.youtube.com/watch?v=oQN_UtL0VTo

A la lumière des documentaires, j’ai été frappé par la force de ce mouvement de la fin du 19e siècle. Il s’était étendu au monde entier et a participé aux luttes sociales que menèrent les classes populaires, les exploités, les travailleurs qui étaient alors étranglés par le joug implacable de la bourgeoisie, minorité qui avait su mettre la main sur la quasi-totalité des richesses dans le Nouveau Monde et dans une bonne partie des pays européens.

ni-dieu-ni-maitre-une-histoire-de-lanarchisme_095149Ce que j’ignorais, c’est que les anarchistes étaient aux avant-postes de ces luttes et comptaient bien plus de partisans que les communistes ou les socialistes, qu’ils avaient imaginé des moyens de lutter très efficaces : les banques du peuple, la grève générale. Ils ont aussi participé à la constitution de puissants syndicats.

A de nombreuses reprises au cours de l’histoire récente, des groupes parfois considérables de personnes ont créé des communautés autonomes inspirées par les idées libertaires de l’anarchisme.

C’est le cas de la Catalogne en 1936 : les terres ont été collectivisées, les distinctions sociales abolies, le savoir partagé, les mêmes droits ont été octroyés aux femmes, les ressources ont été redistribuées non plus aux plus méritants, mais à ceux qui en avaient le plus besoin. L’anarchie aime l’ordre et ne dédaigne pas la création d’organisations très structurées mais ce qu’elle n’accepte pas c’est l’ édification de hiérarchies qui sont à l’origine des distinctions sociales et par là-même, des inégalités. Se donner des règles, oui ! Mais seulement lorsqu’elles sont librement consenties !

Et partout, les « anars » ont été traqués et anéantis. Où qu’ils aillent, ils dérangent. Ils sont combattus par les nations capitalistes, fascistes et même communistes. C’est que les anarchistes veulent abolir l’état et la propriété. Pour eux, l’état institue et entretient les inégalités et la propriété les génèrent.

Inacceptable et subversif. C’est pourquoi lorsque certains partisans ont commencé à utiliser la violence pour riposter à la répression féroce qui s’abattait sur eux 200px-Veganarchism.svg_et sur les travailleurs (massacre des communards à Paris, massacre de Haymarket Square à Chicago, etc. …). Les pouvoirs en place ont instrumentalisé cette violence et créé des campagnes de propagande anti-anarchiste qui ont tellement bien fonctionné qu’aujourd’hui encore, la conscience collective se détourne avec effroi à l’évocation de ce simple mot.

Les anarchistes  végétaliens

Il serait excessif de dire qu’il y ait eu beaucoup de végétaliens anarchistes mais ce modèle alimentaire connaît un certain succès auprès de nombreux partisans de la cause libertaire. Citons parmi eux, Léon Tolstoï, écrivain russe et auteur de cette citation célèbre que connaissent bien les véganes : « Tant qu’il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille.»

En 1920, il y a également Georges Butaud et sa compagne Sophie Zaikowska qui souhaite libérer les animaux de la cruauté humaine.

«Partout où il y a une chaumière, une ferme, s’élève un lien de tourment. Les bêtes sont enchaînées nuit et jour, les boeufs, les chevaux s’exténuent sous le joug, dans les brancards le jour, la nuit on les rive au mur ! Ah elle est belle la paix des campagnes. Les poètes peuvent la chanter! Allons donc, ouvrons les yeux, arrière le mensonge! L’homme est le fléau de la terre, partout où il pose le pied il enchaîne, il emprisonne, il exploite. »

G.Butaud est déjà conscient du gaspillage de ressources qu’implique une alimentation riche en produits animaux.

« Il faut à un cheval et à une vache un hectare de terre pour vivre. Sur un hectare 3 hommes y vivraient, mais on donne à l’animal du grain, des produits de toutes sortes, et des kilos qu’il consomme il nous rend des grammes. »

Louise Michel (1830-1905), pour sa part, voit un lien entre l’oppression que subissent les animaux et celle que subissent les hommes.

Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.
Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traîner au soleil la moitié supérieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants cherchant à s’enfouir sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval qu’on fait épuiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme. Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.

Plus récemment l’anarchiste Brian Dominick, explicite en 1995, dans un texte d’une grande clarté (1) les raisons pour lesquelles l’anarchisme et le véganisme sont complémentaires.

« Je suis végane, car j’ai de la compassion pour les animaux ; je les vois comme ayant une valeur qu’ont également les êtres humains. Je suis anarchiste, car j’ai la même compassion pour les êtres humains (…). En tant que radical, mon approche de la libération animale et humaine est sans compromis : la libération totale pour tous, ou rien. »

Libertaires et pionniers de l’antispécisme français

fondateurs

Dans son livre « L214, une voix pour les animaux » Jean-baptiste Del Almo montre que l’engagement de Brigitte Gouthière et de Sébastien Arsac, les deux fondateurs de L214 est en partie lié à la pensée libertaire.

Nos deux acolytes en tous cas ont fréquenté les milieux libertaires et avoueront avoir été influencés par les fondateurs des Cahiers Antispécistes, une revue rédigée par plusieurs militants libertaires et égalitaristes.

Pour Sébastien Arsac on peut considérer que la brochure de 68 pages « Nous ne mangeons pas d’animaux pour ne pas tuer d’animaux » éditée en auto production par Françoise Blanchon, Yves Bonnardel et Davide Olivier, les fondateurs de la revue, est le texte fondateur du mouvement antispéciste en France.

Squats , les antichambres de la contestation

Aujourd’hui, il est possible de comprendre la complémentarité de ces deux mouvements contestataires en fréquentant les squats qui fleurissent un peu partout dans nos grandes villes. Ils ne sont pas tous fréquentés pas des gens politisés, mais c’est quand même ce que l’on rencontre le plus fréquemment. Vous y trouverez des lieux de discutions qui voient se côtoyer, se mélanger des véganes, des féministes, des antifascistes, des libertaires et bien entendu certains se reconnaissent à travers toutes ces appartenances.

Souvent il est possible de repartir avec des tracts, des magazines qui défendent l’un ou l’autre point de vue. Ne vous étonnez pas si les repas communautaires qui y sont organisés sontbanniereVA végétariens le plus souvent ou véganes plus rarement. Car dans ces communautés une part importante des membres est sensibilisée à la cause animale, mais ce n’est pas la seule raison.

Il s’agit aussi d’être le plus autonome possible et les habitants de ces lieux « libérés » préfèrent vivre de produits récupérés, de vivre dans la simplicité. Dans ce cas-là, l’alimentation végétalienne est la plus indiquée. Elle est bon marché et vous pouvez trouver une quantité phénoménale de végétaux jetés tous les jours pas notre société de consommation.

A peu près 40% de la production de nourriture est jetée annuellement. Or s’il est dangereux de récupérer de la viande pour des raisons sanitaires évidentes, il n’en va pas de même avec les végétaux.

Convergence des luttes

Surtout les véganes et les anarchistes peuvent s’unir face à un adversaire commun que l’on peut désigner par différentes appellations, les mots capitalisme et libéralisme sont souvent employés.

Qu’est-ce à dire, de quoi parle-t-on en utilisant ces termes, et devons-nous combattre cette idéologie qui défend un modèle économique et politique bien particulier ?

D’abord, un constat : cette idéologie est dominante et se répand toujours plus au niveau mondial. Elle imprègne les esprits massivement depuis que le mur de Berlin est tombé et que l’opposition entre libéralisme et communisme a pris fin par la victoire écrasante de la vision du monde américaine. Aujourd’hui l’immense majorité des médias, des écoles, des universités, des décideurs politiques, des dirigeants d’entreprise utilise cette idéologie comme grille d’analyse pour comprendre le monde et décider des actions à entreprendre pour l’avenir.

Pour expliquer simplement en quoi elle consiste, on pourrait dire qu’il s’agit surtout d’une approche économique. En gros elle nous dit que pour qu’une société leon-tolstoisoit prospère, il faut qu’elle génère toujours plus de richesses afin de permettre à la majorité de ses membres, voire à tous ses membres, de pouvoir vivre avec le nécessaire et surtout avec le superflu.

Comment créer toujours plus de richesses ? Il faut pour cela utiliser tous les moyens pour fabriquer des objets ou des services désirables, il faut aussi créer le besoin de les acquérir.

La loi générale de ce système est connue : plus un bien est désirable et rare, plus les gens qui veulent l’acquérir sont nombreux, plus ce bien sera cher. L’augmentation de la valeur du bien est similaire à l’augmentation correspondante de la richesse de l’économie concernée.

EX: Si vous trouvez par hasard un nouveau type de métal très rare en vous promenant à la campagne, que vous le vendez sur eBay au plus offrant, que quelqu’un vous en offre 50.000 euros, voilà la richesse de votre pays qui augmente d’autant.

Le hic, c’est qu’il ne suffit pas de maintenir l’économie à flot, il faut toujours produire plus à cause de l’augmentation de la productivité due à l’inventivité humaine qui s’ingénie à trouver des moyens de produire plus et à moindre coût (nouvelles machines , délocalisation des usines dans des pays où la main-d’œuvre est bon marché ). L’augmentation de la productivité c’est bien pour les actionnaires mais pas pour les travailleurs, car bien entendu les machines remplacent les humains. Si on veut conserver de l’emploi, il faut donc produire encore plus, un cercle vicieux !

Un autre problème c’est que pour produire plus, il faut que les gens consomment plus. C’est évident : si on arrête d’acheter tous ces biens et services, l’économie se grippe et plonge. Consommer toujours plus c’est créer un paquet de déchets ce qui ne devrait pas plaire aux véganes, car les victimes animales de ces pollutions sont légions.

Ce système crée des inégalités terribles entre riches et pauvres ce qui n’est évidemment pas au goût, non plus, des anarchistes pour des raisons évidentes.

Pourquoi les véganes devraient rejoindre les anarchistes afin de lutter contre le libéralisme

C’est facile à comprendre et pour deux raisons.

Premièrement, nous constatons que tous les pays du monde veulent la même chose, créer de la richesse. Pour cela il faut classiquement que la croissance économique augmente au moins de 3 %, avec une telle croissance on double la production d’un pays en un peu plus de 20 ans. Donc on vit dans un monde qui veut doubler sa consommation et sa production tous les 20 ans !

Cela implique qu’il faille alors doubler la consommation d’énergie (bonjour le climat !), doubler l’utilisation de terres qui sont souvent à la base de la production (caoutchoucs, cotons, soya, mine d’aluminium). Cela implique d’étendre la zone d’influence de notre espèce et on sait que cela implique : pollution, dégradation des terres, chute de la biodiversité.

Qui sont les perdants ? Les hommes bien entendus et les générations à venir, mais songeons au massacre de la faune sauvage ! C’est bien simple, le WWF a annoncé en 2017 que le nombre d’animaux sauvages a diminué de 50% en 40 ans.

Donc les véganes du monde entier devraient se battre au côté des anarchistes contre ce massacre d’animaux lié à notre volonté de vivre toujours plus dans le confort, de consommer toujours plus.

Deuxièmement, il faut comprendre que pour ce genre de système économique, il est absolument essentiel que les humains continuent à manger beaucoup de produits animaux.

En effet c’est le meilleur des systèmes possibles pour remplir les poches des producteurs et donc contribuer à augmenter la richesse matérielle du pays.

Pour faire un kilo de viande, il faut 10 kilos de végétaux (à peu près) afin d’apporter l’énergie, les nutriments, les protéines nécessaires à l’animal pour croître et fabriquer du muscle (lisez viande).

Donc il faudra utiliser des engrais, des pesticides, des semences généralement OGM pour faire pousser ces végétaux (l’agriculture intensive est la base de la production de viande, une catastrophe pour la nature !). Il faudra transformer ces végétaux, utiliser l’énergie de machines agricoles (énergie fossile), les conditionner, les transporter.

Les animaux consommeront ces aliments, mais aussi des médicaments, il faudra aussi chauffer l’étable ou le hangar, l’éclairer dans certains cas. Après il faut transporter les animaux à l’abattoir, les découper, conditionner la viande, maintenir la chaîne du froid grâce à de gigantesques chambres froides. C’est magnifique pour le business !

Et si l’on veut être cynique, on peut ajouter que cette viande bon marché (parce que subventionnée et parce que les dégâts environnementaux sont pris en charge par les contribuables), va influencer la demande. Ce n’est pas cher donc on peut en manger plus !

Et là, ce sont les fabricants de médicaments qui se frottent les mains. Des patients en mauvaise santé qu’on maintient en vie longtemps en les rendant accrocs à des produits qui doivent être pris tout au long de l’existence. Voilà le rêve de Big Pharma et ce monde est le nôtre.

On le sait maintenant : les pays grands consommateurs de produits animaux sont les pays les plus frappés par l’épidémie de maladies chroniques qui décime les pays de l’OCDE.

Les véganes devraient donc aussi se battre contre le libéralisme car la logique libérale est favorable à l’exploitation des animaux ; un marché extrêmement juteux qui représente jusqu’à 75 % de la part des revenus des agriculteurs européens.

Pourquoi les anarchistes, et les féministes devraient rejoindre les véganes dans leur lutte

La domestication des animaux a fourni le modèle et l’inspiration de l’esclavage et des gouvernements tyranniques. Charles Taylor, un historien américain montre que très souvent dans l’histoire les oppresseurs ont rabaissé des groupes humains en les comparants à des animaux.

Les nazis qualifiaient les juifs de rats, de vermine. Dans l’antiquité, les esclaves sont considérés comme du bétail et marqués au fer, les maîtres ont sur eux tous les droits. Lors de la colonisation de l’Amérique, les populations indiennes étaient aussi considérées comme appartenant à des races inférieures plus proches de l’animalité et donc corvéables et exploitables.

Les anarchistes luttent contre toute forme de hiérarchisation. Ne devraient-ils pas être sensibilisés à celle-là qui est au fondement de toute injustice ? Dans les représentations culturelles qui nous sont transmises se trouvent des préjugés qui nous font associer société traditionnelle et société primitive. On fait souvent le rapprochement entre le « sauvage » et l’animal et dans la mesure où l’animal est traité comme une chose, un bien que l’on peut posséder, un être dont la vie appartient à celui qui sait s’en emparer.
Peut-on alors s’étonner que l’homme continue, aujourd’hui plus que jamais, d’exploiter d’autres hommes ? S’il est permis d’exploiter la bête, ne nous privons-nous pas d’un garde-fou indispensable ? Si nous considérons que l’homme blanc « civilisé » devrait occuper le sommet de l’arbre évolutif, que devient alors la femme noire non « civilisée » ?
L’histoire montre qu’une des justifications de la relégation des femmes au second rôle provient du fait qu’elles étaient considérées comme appartenant à un ordre différent. Parce qu’en elles, notre nature animale se manifeste plus visiblement. Nous sommes après tout des mammifères, un mot dérivé du mot mamelle.

Ces différences morphologiques et physiologiques ont très souvent été le prétexte invoqué pour inférioriser les femmes et c’est bien parce qu’elles ne peuvent pas aller aussi loin que les mâles dans le déni de leur animalité qu’elles doivent consentir à jouer des rôles subalternes.

Cachons cet animal que nous sommes et que nous ne voulons pas voir, un enfouissement nécessaire si nous voulons continuer à croire en un destin imaginaire à la hauteur de nos tendances narcissiques.

Qu’on cesse de mépriser les animaux, qu’on cesse de hiérarchiser les êtres ! Voilà peut-être la condition de possibilité de l’avènement d’un monde débarrassé de ces croyances rétrogrades qui sont au fondement de bon nombre d’injustices.

C’est pourquoi les anarchistes ne doivent pas seulement se méfier des conditionnements en eux qui les font être nécessairement sexistes, racistes, âgistes. Mais ils doivent également être vigilants aux idées spécistes qui sont tapies profondément dans la conscience collective. La libération passe également par la reconnaissance de notre animalité et la création de liens authentiquement fraternels avec d’autres espèces.

F.Derzelle

Philosophe
1 ) Animal Libération and Social Revolution
http://veganrevolution.free.fr/documents/revolutionsociale.html

Marche contre les abattoirs le 10 juin

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La septième édition de la Marche pour la Fermeture des Abattoirs se déroulera au mois de juin dans une trentaine de villes au monde.

° A Bruxelles, elle aura lieu pour la quatrième fois le DIMANCHE 10 JUIN 2018. On se donne rendez-vous à 13.00 heures, Carrefour de l’Europe, devant la Gare Centrale.
Pour une impression de la Marche à Bruxelles de 2017:
http://bit.ly/2DnlL5c

Nous aimerions vous demander de porter un t-shirt rouge pendant la Marche afin d’améliorer le visuel et l’uniformité du cortège. Pour ceux qui le désirent, il sera possible d’acheter le t-shirt officiel de la marche (cotton bio et fair trade) sur place, avant le départ du cortège.

Soyons nombreux à nous opposer au massacre des animaux dans les abattoirs et sur les bateaux de pêche.
Revendiquons la fermeture des abattoirs et l’abolition de l’exploitation des animaux !
Faisons un avenir plus doux et plus juste pour les animaux.

Pourquoi demandons-nous la fermeture de tous les abattoirs?

> Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l’on mange,
> parce que nombre d’entre eux souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,
> parce que la consommation de viande n’est pas une nécessité,
> parce que les êtres sensibles ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité,

l’élevage, la pêche et la chasse doivent être abolis.

Voici le site avec plus d’infos: http://fermons-les-abattoirs.org/pourquoi-revendiquer-la-fermeture-des-abattoirs

Un régime à base de plante pour réduire la faim dans le monde

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Une nouvelle étude basée sur des données de l’ONU conclut que l’industrie alimentaire peut nourrir beaucoup plus de personnes avec un régime végétal qu’avec l’élevage. La production de nourriture de végétaux destinés aux humains directement n’occupe qu’un quart des terres agricoles disponibles.

Laissez la saucisse de veau, là où elle est et commencez à tartiner vos sandwichs avec des préparations végétales comme l’Houmous. C’est l’avis d’une étude de « Our World in Data ». Le magazine en ligne a pris des données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et s’est penché sur la meilleure façon de nourrir tous les habitants de notre planète d’une manière durable. Et leur conclusion va clairement dans la direction d’un régime végétal.

Par exemple, l’étude a comparé les terres agricoles occupées par l’élevage avec l’espace réservé à la production d’aliments végétaux. Ceci a montré que les animaux ont besoin de quatre fois plus d’espace pour le même rendement en calories et en protéines. La différence est en partie due au fait que les animaux sont nourris avec des végétaux, ce qui prend aussi beaucoup d’espace.

Gigantisme de l’élevage

Les terres consacrées à l’élevage sont aussi vastes que l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud réunies. Il couvre la moitié de l’espace habitable de notre planète. A titre de comparaison, les terres actuellement utilisées pour produire des aliments végétaux consommables ne représentent que la partie de l’Asie qui borde l’océan Pacifique, avec le sud de la Thaïlande comme limite inférieure.

Il est inquiétant de constater que la population humaine a presque doublé au cours des 50 dernières années et que cette tendance ne semble pas ralentir. « Pour répondre aux besoins d’une population croissante sur une planète aux ressources limitées, il est essentiel de réduire notre empreinte écologique « , affirme le rapport.

A Vegan Sunday – Liège – 13 mai

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« Bref, nous sommes véganes pour un monde meilleur. »
Pour pomper les concepteurs de l’excellente revue Véganes, mais tout est dit dans le titre…

Forts d’une première expérience riche en échanges et bonne humeur, nous avons eu envie de remettre le couvert et de vous convier à la seconde édition du Vegan Sunday !

Rendez-vous le 13 mai 2018 au Manège Fonck et dans la cour de l’Ecole supérieure des arts de Saint-Luc de 11h00 à 20h00 !
Au programme : des stands de nourriture, de cosmétiques, de sensibilisation, des foodtrucks, des démos culinaires, des petits speechs inspirants… de quoi passer une chouette journée dans la joie et la bonne humeur, de découvrir ou de redécouvrir les alternatives dont nous pouvonsprofiter aujourd’hui !

Ils seront là :

– ASBL Les Oiseaux s’entêtent
– BeVegan
– Billie-Blue
– Bite Back
– Boulangerie Ghysens
– Cosy Green
– Florissana
– Good Vibes
– Goveg vegan shop
– Icy V
– INNI
– IN WOLF WE TRUST – SHOP
– La Comète
– Le G en vert
– Le Rêve d’Aby
– Les Vents Thaïs
– Liv’ in Choc
– Naduah
– Save Me Asbl
– Tu savais pas ? + Sentience BD
– Vegasme
– Végétik Liège
– VEGGi
– Wonderland Cakes
– Yes We Cat asbl
– Yulia Stepanenkova Diététicienne – Nutritionniste

L’horaire des speechs et des démos suivra prochainement…

Envie de nous donner un petit coup de pouce le jour J et de passer un super moment en notre compagnie? Contacte-nous à l’adresse vegansundayliege@gmail.com ! Nous recherchons encore quelques personnes volontaires pour nous aider 🙂 D’avance merci !!!

Rendez-vous le 13 mai et d’ici là, n’hésitez pas à faire connaitre notre initiative autour de vous si vous y êtes sensibles et à partager l’événement au max !!!

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In short, we’re vegan for a better world.
That sentence stoled to the excellent magazine « Veganes » talks by herself for us…

After a great first experience full of social exchanges and good vibes at Le Hangar in October 2016, we wanted to make the magic happen again and to invite you to the second edition of « A Vegan Sunday ».

They will be there :

– ASBL Les Oiseaux s’entêtent
– BeVegan
– Billie-Blue
– Bite Back
– Boulangerie Ghysens
– Cosy Green
– Florissana
– Good Vibes
– Goveg vegan shop
– Icy V
– INNI
– IN WOLF WE TRUST – SHOP
– La Comète
– Le G en vert
– Le Rêve d’Aby
– Les Vents Thaïs
– Liv’ in Choc
– Naduah
– Save Me Asbl
– Tu savais pas ? + Sentience BD
– Vegasme
– Végétik Liège
– VEGGi
– Wonderland Cakes
– Yes We Cat asbl
– Yulia Stepanenkova Diététicienne – Nutritionniste

!!! If you wish to participate as an exhibitor or speaker, please contact us at vegansundayliege@gmail.com !!!

Untill then, feel free to share and spread the word around you !

Manifestation anti-zoo 20 mai

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Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2013,Morgi, la panthère des neiges, se faisait assassiner au Monde Sauvage d’Aywaille. Pour commémorer les 5 ans de sa disparition, l’association Wolf Eyes organise une manifestation pacifique. C’est l’occasion de réunir tous les amoureux des animaux et de surtout, informer le public que ces zoos cautionnent la maltraitance animale et colportent un message mensongé sur la préservation des espèces. Chaque année, en Europe, 4000 animaux sont abattus dans les zoos ! Pour combien de réintroductions in situ ??. Rejoignez nous le 20 mai pour faire entendre la voix des « sans voix »!!.

Cours cuisine EasyVeggie à Bruxelles ce samedi 05 mai !

Le prochain cours cuisine EasyVeggie de Bruxelles aura lieu ce samedi 05 mai.

Il sera animé par Emile-Victor et se déroulera au Quartier Flagey:

Samedi 05 Mai

Entrée :
– Apprendre à faire un guacamole savoureux

Plat :
– Un Chili Sin Carne, aussi mexicain que le Con Carne

L’atelier EasyVeggie comprend le cours cuisine + dégustation du repas préparé le soir même.

Il se déroule de 19h à 22h.

Le tout est à 30 euros par personne.
L’inscription sera validée qu’une fois le payement effectué.

Envie d’y participer? Envoyez un email à vegetikbruxelles@outlook.com
Toutes les informations pratiques vous seront communiquées lors de votre inscription.

Végétik Liège participe à Tomorrow Now!

Tomorrow Now est le 1er salon belge grand public (et gratuit !) 100% dédié à la consommation durable. Il se tiendra les 21 & 22 avril 2018 au Palais des Congrès de Liège. Notre stand sera situé à l’étage (devant Liège Energie).

A cette occasion, tous le visiteurs, du consom’acteur en herbe aux plus avertis, y découvriront des solutions concrètes et innovantes pour vivre de manière plus « verte ». Dans tous les domaines de la consommation courante. De l’habitat à l’alimentation, en passant par la mobilité, l’énergie, la santé et le bien-être, le tourisme, les services bancaires…

3 axes importants seront mis en avant lors de « Tomorrow Now » :

– La préservation de la planète et de ses ressources et la réduction de notre impact sur l’environnement
– Le développement de la croissance économique avec des moyens de production durables et une consommation responsable.
– La favorisation de la solidarité en permettant l’accès à des conditions de vie décentes pour tous et à un niveau équitable de qualité de vie.

Les consommateurs font de plus en plus attention à leur alimentation et souhaitent qu’elle soit juste et durable. Le végétarisme et le véganisme comporte de nombreux avantages que ce soit au niveau écologique, sociétal, ou encore pour le bien-être animal.

Nous serons donc présents avec des tas d’idées et bons plans pour vous informer sur les avantages d’une vie plus… végétale ! 🙂