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Signons la pétition contre la criminalisation des véganes belges

( Nous publions dans son intégralité le message de la communauté végane par rapport à l’avis de l’Académie Royale de Médecine  et nous vous encourageons à signer la pétition)

[mks_button size= »medium » title= »Pétition » style= »rounded » url= »https://www.change.org/p/l-acad%C3%A9mie-royale-de-m%C3%A9decine-le-retrait-de-l-avis-de-l-acad%C3%A9mie-royale-sur-les-r%C3%A9gimes-v%C3%A9g%C3%A9taliens-et-sa-modification?recruiter=321792282&utm_source=share_petition&utm_medium=copylink&utm_campaign=share_petition » target= »_blank » bg_color= »#81d742″ txt_color= »#FFFFFF » icon= » » icon_type= » » nofollow= »0″]

Nous avons été à la fois surpris et choqués par le rapport publié ce jeudi 16 mai par l’Académie Royale de Médecine intitulé « Régimes végétariens et végétaliens administrés aux enfants et adolescents ».

 

Premièrement, le rapport a été commandé dans l’urgence par le Délégué Général des Droits de l’Enfant avec visiblement pour objectif de pouvoir retirer l’autorité parentale dans des cas de maltraitance (https://plus.lesoir.be/224505/article/2019-05-16/pourquoi-les-medecins-sont-opposes-au-regime-vegan-impose-aux-enfants) Il comporte 9 pages et 12 références scientifiques, dont aucune ne démontre la dangerosité des régimes végétaliens bien planifiés, ni ne l’interdit. Au contraire, certaines des références contredisent entièrement la thèse de l’Académie Royale de Médecine (réf. 2 et 11) :

·         La référence 1 parle des bienfaits du régime végétalien et évoque les besoins de complémenter en vitamines B12 et D, en calcium et en omega 3 à chaines longues, tout en faisant attention au zinc et au fer.

·         La référence 2 de l’Académie de Nutrition et de Diététique américaine confirme la compatibilité du régime végétalien à toutes les étapes de la vie, à condition de se supplémenter en B12 :

o   « It is the position of the Academy of Nutrition and Dietetics that appropriately planned vegetarian, including vegan, diets are healthful, nutritionally adequate, and may provide health benefits for the prevention and treatment of certain diseases. These diets are appropriate for all stages of the life cycle, including pregnancy, lactation, infancy, childhood, adolescence, older adulthood, and for athletes. Plant-based diets are more environmentally sustainable than diets rich in animal products because they use fewer natural resources and are associated with much less environmental damage. Vegetarians and vegans are at reduced risk of certain health conditions, including ischemic heart disease, type 2 diabetes, hypertension, certain types of cancer, and obesity. Low intake of saturated fat and high intakes of vegetables, fruits, whole grains, legumes, soy products, nuts, and seeds (all rich in fiber and phytochemicals) are characteristics of vegetarian and vegan diets that produce lower total and low-density lipoprotein cholesterol levels and better serum glucose control. These factors contribute to reduction of chronic disease. Vegans need reliable sources of vitamin B-12, such as fortified foods or supplements.”

·         La référence 3 est une meta-analyse qui affirme ne pas pouvoir attribuer les bienfaits observés de santé au régime végétarien/végétalien en raison de biais socio-économiques et d’un manque d’études et de ne pas pouvoir conclure à l’existence de risques pour la santé des enfants et adolescents dans les pays industrialisés.

·         La référence 4 est une enquête sur le nombre de végétariens/vegétaliens aux Etats-Unis

·         La référence 5 ne concerne pas les enfants, et confirme que les personnes suivant des régimes végétariens et végétaliens sont globalement en bonne santé, sont à plus faible risque pour certaines maladies et vivent plus longtemps, bien que des recherches supplémentaires sur le long-terme seraient nécessaires pour les végétaliens.

·         La référence 6 ne concerne que les régimes végétariens et non végétaliens ;

·         La référence 7 recommande un suivi particulier des enfants végétaliens ainsi qu’une complémentation.

·         La référence 8 de la société allemande de nutrition ne recommande pas le régime végétalien mais suggère une complémentation dans ce cas de figure ainsi qu’un suivi médical.

“The DGE does not recommend a vegan diet for pregnant women, lactating women, in-fants, children or adolescents. Persons who nevertheless wish to follow a vegan diet should permanently take a vitamin B12 supplement, pay attention to an adequate intake of nutrients, especially critical nutrients, and possibly use fortified foods or dietary supplements. They should receive advice from a nutrition counsellor and their supply of critical nutrients should be regularly checked by a physician”

·         La référence 9 relate les cas d’hypothyroïdisme d’un enfant de 10 jours et de sa mère, dus à un manque d’iode, qui ont tous deux pu être traités. Ce problème pourrait également toucher des personnes ne suivant pas un régime végétalien, d’où la mesure de santé publique recommandée par l’OMS de complémenter le sel en iode (http://www.euro.who.int/fr/health-topics/disease-prevention/nutrition/news/news/2017/12/fortifying-salt-with-iodine-a-simple-measure-to-prevent-intellectual-disability

o   Par ailleurs, les multivitamines sont recommandés par le corps médical aux femmes enceintes et allaitantes, quel que soit leur régime alimentaire, et contiennent de l’iode.

·         La référence 10 traite d’une sous-catégorie extrêmement minoritaire au sein des régimes végétaliens, le régime végétalien cru (sans aucune cuisson d’aliment, ce qui retire une partie importante du régime végétal), ce qui n’est absolument pas pertinent dans le cadre de cette analyse.

·         La référence 11 qui relate une carence en calcium chez un enfant de deux ans menant à l’incapacité de mouvoir ses jambes, traitée et guérie en deux heures, reprend dans son résumé:

“Although appropriately planned vegetarian diets, including vegan dietsare healthful and nutritionally adequate and may provide health benefits in the prevention and treatment of certain diseases, not all families are aware of the nutritional supplements that may be required for their children.”

·         La référence 12 traite du problème de l’arsenic dans les produits à base de riz, qui n’est absolument pas nécessaire dans un régime végétalien, d’autant plus qu’il n’est pas produit localement en Belgique. Ce problème lié à l’arsenic n’est d’ailleurs pas évoqué dans l’avis.

·         La référence 13 confirme l’obligation de se complémenter au minimum en vitamine B12 dans les régimes végétaliens, et de faire attention à la quantité ingérée de calcium, de zinc, de quantité d’énergie et de qualité des protéines.

Deuxièmement, cet avis à charge omet de nombreuses études (dont des meta-analyses), trouvées en moins d’une dizaine de minutes de recherche non exhaustive sur le même site internet que celui utilisé par l’Académie, qui arrivent à la conclusion que les régimes végétaliens sont sans-dangers à tous les stades de la vie, dans la mesure où ceux-ci sont bien planifiés et équilibrés. En voici trois pour illustration :

·         Vegan-vegetarian diets in pregnancy: danger or panacea? A systematic narrative review

o   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25600902

o   “The evidence on vegan-vegetarian diets in pregnancy is heterogeneous and scant. The lack of randomised studies prevents us from distinguishing the effects of diet from confounding factors. Within these limits, vegan-vegetarian diets may be considered safe in pregnancy, provided that attention is paid to vitamin and trace element requirements.”

·         Vegan Nutrition for Mothers and Children: Practical Tools for Healthcare Providers.
o   “As the number of subjects choosing vegan diets increases, healthcare providers must be prepared to give the best advice to vegan patients during all stages of life. A completely plant-based diet is suitable during pregnancy, lactation, infancy, and childhood, provided that it is well-planned. Balanced vegan diets meet energy requirements on a wide variety of plant foods and pay attention to some nutrients that may be critical, such as protein, fiber, omega-3 fatty acids, iron, zinc, iodine, calcium, vitamin D, and vitamin B12.”

o   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30577451

·         Developing a Food Exchange System for Meal Planning in Vegan Children and Adolescents.
o   “Vegan diets in children need to be adequately planned so they can safely meet children’s requirements for growth and development. Adequate and realistic meal planning guidelines should not be difficult to achieve, thanks to the increasing number and availability of natural and fortified vegan foods, which can help children to meet all their nutrients requirements. In order to ensure an adequate supply of key nutrients, families and health professionals need accurate, reliable, and easy-to-use meal planning tools.”

o   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30585248

Finalement, l’Académie cite la société de nutrition allemande, qui ne recommande pas le régime végétalien pour les enfants sans le juger impossible à suivre, mais omet les rapports favorables de leurs homologues pédiatres et diététiciens anglais, américains et canadiens :

·         Association of UK Dietitians

o   “British Dietetic Association confirms well-planned vegan diets can support healthy living in people of all ages”

o   https://www.bda.uk.com/news/view?id=179

·         American Dietetic Association

o   « It is the position of the American Dietetic Association that appropriately planned vegetarian diets, including total vegetarian or vegan diets, are healthful, nutritionally adequate, and may provide health benefits in the prevention and treatment of certain diseases “

o   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19562864

·         American Academy of Pediatrics

o   “Some people believe that patients following vegan or vegetarian diets suffer from nutritional deficiencies. Although there have been case reports of children failing to thrive or developing cobalamin deficiency on vegan diets, these are rare exceptions. Multiple experts have concluded independently that vegan diets can be followed safely by infants and children without compromise of nutrition or growth and with some notable health benefits. Pediatricians working with vegan families must ensure that the parents understand the special nutritional needs of children at different developmental stages and assist them in meeting those needs within the […]”

o   https://pedsinreview.aappublications.org/content/25/5/174?sso=1&sso_redirect_count=1&nfstatus=401&nftoken=00000000-0000-0000-0000-000000000000&nfstatusdescription=ERROR%3a+No+local+token

·         Canadian Paediatric Society

o   “Well-planned vegetarian and vegan diets with appropriate attention to specific nutrient components can provide a healthy alternative lifestyle at all stages of fetal, infant, child and adolescent growth (7,8,22). Appropriate education of the family and follow-up over time are essential. There are many useful tools and excellent guides to assist families and professionals.”

o   https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2912628/

Sur le fond, les deux problèmes invoqués par l’Académie sont les carences d’une part et les déséquilibres nutritionnels d’autre part.

Les carences

·         Les protéines de « haute valeur biologique »

Quelques aliments d’origine végétale sont naturellement de « haute valeur biologique » (par-là, il faut entendre : « qui contiennent l’ensemble des acides-aminés essentiels »), comme le soja par exemple, d’autres manquent de méthionine (en général, les légumineuses) et d’autres de lysine (en général, les céréales). Ces protéines de haute valeur biologique sont facilement obtenues en combinant lors des repas des céréales à des légumineuses.

« L’alimentation végétalienne excluant toute forme de protéines animales (et donc d’une série d’acides aminés essentiels) nécessite en d’autres termes systématiquement l’augmentation des apports alimentaires supplémentaires » (avis p. 5)

La phrase publiée telle quelle dans l’avis peut laisser penser que les protéines végétales ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels, ce qui est faux. Seuls certains acides aminés sont présents en moins grande quantité, d’où un besoin de combiner les sources afin d’obtenir l’entièreté requise.

·         La vitamine B12

Effectivement, une complémentation en B12 est obligatoire pour les régimes végétaliens, l’extrême majorité de ceux-ci en prenant quotidiennement.

·         Le fer, le zinc

Les avis des différentes associations pédiatriques anglo-saxonnes conseillent de veiller à manger suffisamment d’aliments riches en ces minéraux, aucune complémentation n’étant nécessaire, mais des conseils bienvenus afin d’améliorer la biodisponibilité (trempage des légumineuses, pain au levain, …).

·         Le calcium

S’il est possible d’ingérer les quantités recommandées de calcium à chaque âge avec une alimentation végétale adaptée, une complémentation via les boissons végétales (soja, avoine, …) facilite grandement la vie des familles, surtout en phase de croissance des enfants.

·         L’iode

L’OMS recommande l’utilisation de sel iodé pour tout le monde, ce qui permet de couvrir, à tout le moins, une bonne partie des besoins en iode au quotidien. Les algues sont par ailleurs très riches en iode.

·          La vitamine D

Une part importante de la population occidentale serait carencée en vitamine D (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23790560et cela concerne tous les régimes alimentaires. Une supplémentation en vitamine D est recommandée pour tous les enfants jusqu’à l’âge de deux ans et ensuite pour tout le monde pendant les périodes hivernales. Contrairement à ce que mentionne l’avis, il existe bien une source végétale pour la vitamine D3, ce qui démontre la méconnaissance des produits végétaliens par les rédacteurs de cet avis.

·          Les DHA

Les DHA sont disponibles sous la forme d’huile d’algue, qui sont produits avec la plus haute qualité possible (https://www.encyclo-ecolo.com/DHA#Qu.E2.80.99est_ce_que_le_DHA_.3F ) et donc, contrairement à ce qui est indiqué dans l’avis, ce sont plutôt les DHA contenus dans les poissons qui risquent d’être contaminés dans les métaux lourds, PCB et dioxines, ces derniers s’accumulant tout au long de la chaine trophique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Om%C3%A9ga-3#Les_poissons_gras Ce point démontre une nouvelle fois le manque de connaissances des rédacteurs de l’avis sur l’alimentation végétale.

Les déséquilibres

Par ailleurs, les déséquilibres nutritionnels mentionnés dans l’avis ne sont ni mis en évidence ni cités comme problèmes majeurs dans aucune des études sourcées.

« Le régime végétal exclusif induit systématiquement des déséquilibres (9-12) variablement supportés par les patients. Il s’agit en particulier d’hyperkaliémie et d’hyperphosphorémie. L’excès de phosphore et le manque de calcium peuvent être responsables d’une hyperparathyroïdie secondaire d’origine nutritionnelle. »

· Les sources 9 à 12 ne démontrent a priori pas les faits exposés. La référence 9 concerne un cas isolé de manque d’iode. Pour rappel, la source 10 concerne uniquement les régimes végétaliens et crudivores (sans cuisson), extrêmement rares. La référence 11 concerne un cas isolé de carence en calcium. La référence 12 traite uniquement de l’arsenic contenu dans les produits à base de riz, sujet non abordé dans le rapport.

· Cette bibliographie nous semble donc entièrement inopérante pour démontrer d’éventuels déséquilibres dans le cadre d’un régime végétalien équilibré.

« Ainsi de nombreuses publications ont montré que le suivi d’un régime vegan durant la grossesse et l’allaitement pouvait entrainer chez le nouveau-né un retard de croissance, une anémie mégaloblastique et un retard de développement psychomoteur, mais aussi un déficit relatif en fer, en zinc, en calcium, en vitamine D ou en omega-3. »

· De nombreuses publications le démontreraient, mais à nouveau aucune source probante n’est jointe à l’avis. En outre, il suffit de prendre un complexe multivitamine/minéraux pendant ces périodes, ce que font la plupart des femmes, végétaliennes ou omnivores.

Pour les enfants jusqu’à 3 ans

Il existe plusieurs préparations infantiles allant de 0 à 3 ans pour les enfants végétaliens (Mandorle, …) à base de protéines de riz ou de soja qui couvrent l’ensemble des besoins des enfants. Ceux-ci sont similaires aux préparations infantiles à base de lait de vache.

Les boissons végétales vendues en supermarché ne conviennent pas en tant que substituts à celles-ci. Dans son avis, l’Académie Royale de Médecine préconise l’interdiction d’appeler ces boissons « laits végétaux », ce qui a déjà été acté par une décision de la Cour européenne de justice en 2017   (https://www.20minutes.fr/sante/2086883-20170614-fini-lait-amande-yaourts-soja-industriels-vont-devoir-trouver-autres-appellations

Une nouvelle preuve, s’il en fallait encore, de l’absence de connaissance sur l’alimentation végétale du panel d’experts de l’Académie Royale de Médecine, et du manque de rigueur dans la rédaction de cet avis.

Ecriture à charge

Le document a été écrit uniquement à charge du régime végétalien, alors qu’il serait attendu de la part de médecins scientifiques d’instruire à charge et à décharge. De nombreux éléments tendent à démontrer ce parti pris :

· p2 : L’utilisation du terme épidémiologie pour décrire l’évolution du régime végétal dans les populations. Et plus globalement l’écriture générale au sein de l’avis.

· L’utilisation de sources principalement à charge contre le régime végétalien.

· La non retranscription des éléments en faveur du régime végétalien dans les sources utilisées pour la rédaction de l’avis.

Le facteur culturel

Face à tous ces éléments, le seul questionnement réside dans le fait de savoir s’il est acceptable de complémenter des enfants ou des adultes dans le cadre d’un régime alimentaire. Il nous semble très clair que, à partir du moment où un régime complémenté est adapté et sans risque, il s’agit d’un choix personnel qui n’appartient pas à l’Académie Royale de Médecine.

Les végétaliens ont fait ce choix, pour des raisons d’éthique personnelle mais également parce que le coût environnemental de leur alimentation et de leurs compléments est plus faible que dans un régime omnivore, lorsque le choix des aliments est bien pensé.

Par ailleurs, soyons réalistes et honnêtes. Dans les élevages, les animaux sont de manière générale complémentés en vitamines et en minéraux afin d’éviter des carences et de permettre une croissance rapide du bétail (90% de la production mondiale de la vitamine B12 serait destinée à l’élevage) ou de suivre un débit élevé de lactation (Les bonnes pratiques d’alimentation minérale pour vaches en lactation) en vue d’augmenter la productivité. L’élevage extensif pourrait être moins concerné par ces pratiques mais est actuellement minoritaire en Belgique et réduirait la productivité et donc probablement l’accès aux produits d’origine animale en suffisance.

Conclusion

N’étant pas des experts en la matière, notre analyse pourrait comporter l’une ou l’autre faille. Néanmoins, nous constatons globalement la faiblesse scientifique du document, son manque de rigueur, l’empressement dans sa rédaction ainsi que son parti pris idéologique.

Nous rejetons donc sur la forme comme sur le fond ses conclusions dans sa version actuelle.

Par la présente, nous demandons urgemment à l’Académie Royale de Médecine de retirer cet avis de son site Internet et de publier tous les correctifs factuels nécessaires pour que l’avis devienne un rapport scientifique de qualité, quitte à devoir modifier ses conclusions.

Plutôt que de stigmatiser les parents végétaliens et responsables et de les accuser de non-assistance à personne en danger, le corps médical aurait grand intérêt à accepter ces nouvelles pratiques alimentaires, et d’accompagner parents et enfants qui souhaitent suivre un tel régime sur base d’une information complète et non partiale.

Nous demandons au corps médical de ne pas confondre la majorité des parents végétaliens recherchant la compassion et la bienveillance à travers un régime végétal bien planifié et équilibré avec d’autres rares parents en situation de maltraitance qui ne sont pas capables de constater un problème lorsque leur enfant de 19 mois pèse moins de 5 kilos.

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